Comment améliorer son organisation familiale ?

Comment améliorer son organisation familiale ?

Au fil du temps et de nos 77 années (nous ne faisons pas notre âge !) d’IEF cumulées (si nous  comptons les années d’IEF par enfant), nous avons exploré une large variété de méthodes  d’organisation familiale, avec plus ou moins de succès. Il y a les trop formelles, les “trop pas assez  organisées” et les “vraiment pas” organisées ! Mais notre expérience nous permet, aujourd’hui, de vous proposer des solutions qui ont VRAIMENT fonctionné !

Pourquoi mettre en place une organisation familiale ?

S’organiser en famille, c’est prendre le temps de réfléchir à notre vie quotidienne, c’est se donner  des objectifs à plus longs termes, pour garantir une planification plus pertinente pour tous. Mais  aussi de s’assurer d’une belle qualité de vie !

Concrètement, l’organisation familiale, c’est le meilleur moyen pour se dégager du temps,  autonomiser les plus jeunes et responsabiliser les plus âgés.

Pourquoi utiliser un support papier à l’heure du tout numérique ?

Parce que le virtuel, ça tombe en panne ! Et ne parlons pas de la mauvaise synchronisation entre les  différents appareils ! C’est moins immédiat qu’une feuille affichée en un endroit stratégique ! Et les  preuves restent !

Comme le disait Napoléon, “La stratégie est l’art d’utiliser le temps et l’espace. “ Fions-nous à ses  conseils !

Comment créer des plannings, calendriers, feuilles de route ?

Chez Carpediem, nous partons de plannings proposés par Adobe Express, que nous transformons à  notre guise pour coller aux besoins de l’organisation familiale. C’est aussi l’occasion de réaliser ces supports papier avec nos enfants !

 7 conseils pour améliorer son organisation familiale

  1. Pour les enfants jusqu’à 10 ans, les workboxes sont un formidable outil organisationnel. Il s’agit de placer différentes activités dans une tour de tiroirs, chaque jour et pour chaque enfant. Le concept est expliqué plus en détail dans cet article.
  1. Ensuite, on peut passer à des emplois du temps : de type scolaire, l’enfant suit le découpage des matières, en piochant dans ses cahiers, livres ou en effectuant les activités proposées (sorties, expériences, vidéos, bricolages…). Cet emploi du temps peut  aussi être construit avec l’enfant, en fonction de ses centres d’intérêt, de ses passions et  de ses dons !
  1. Puis vient la feuille de route, à la semaine, ou sur 4 ou 10 jours, au choix ! Le jeune y a inscrit ses objectifs. C’est son fil rouge : il organise son temps comme il l’entend. L’adulte s’efface, mais reste là, si besoin, pour remotiver les troupes, recadrer certains  apprentissages et féliciter l’adolescent en chemin vers l’autonomie.
  1. Lorsqu’on a choisi de mettre en avant les apprentissages informels, les jeunes peuvent tout simplement écrire ce qui constitue une source d’enseignement dans un planning vierge, à renseigner au quotidien. Lorsqu’il est temps de rédiger le compte-rendu à  transmettre à l’Education nationale, il suffit de relire ces prises de notes et de les intégrer  aux « attendus scolaires”. Le tour est joué …pédagogisation quand tu nous tiens ! On  vous propose ici, 8 astuces pour survivre au contrôle IEFFaire un planning
  1. Quand on vit l’instruction en famille nombreuse, il arrive aux parents de ne pas être disponibles simultanément pour leur 4 marmots lorsque ces derniers les sollicitent. N’imaginez pas que l’on soit des super héros ! Les membres de la fratrie “abandonnés”  ressentent à cet instant, parfois, une sorte d’ennui et manquent souvent d’inspiration  pour occuper leurs mains et leurs cerveaux. Vous voilà en train d’expliquer à l’aîné, les liens de covalence ou le rôle de la basse-continue dans la musique baroque , lorsque  soudain, le plus jeune, tire sur votre paletot en disant tristement “Maman je m’ennuie”, “Papa, je ne sais pas quoi faire”. Pour éviter de déconcentrer l’adolescent volontaire “hyper super méga intéressé” par la leçon, nous avons prévu une parade à ces abandons  volontaires d’enfants ! Il s’agit du “panier à ennui”. Chaque jeune en mal d’inspiration  peut piocher dans ce panier plusieurs fois par jour. Nous y plaçons des idées d’activités à  faire, la plupart du temps en autonomie. Retrouvez nos cartes gratuites à insérer dans  votre panier à ennui. Attention aux petits malins qui ont trouvé la combine pour  toujours piocher “Regarder un film en mangeant du popcorn”. Bon, ça ils nous l’ont  avoué bien plus tard !
  1. Le calendrier commun, affiché sur le frigo est un assistant magique ! De fait, vous êtes libre de l’apposer où vous voulez, mais chez nous, la cuisine est le lieu de passage permanent, le cœur de notre foyer (et parfois même un champ de batailles après le  passage de l’ouragan des gourmands affamés !). Chacun y ajoute ses obligations,  activités et besoins.

Nous sommes 5, sur 3 générations (4 adultes et un jeune de 14 ans) avec 1 voiture, en  centre Bretagne, à 1h15 de Rennes. Lorsqu’il s’agit de conduire la grand-mère chez un  médecin, le véhicule est réservé, ainsi qu’un chauffeur mis à disposition ! Si le rendez-vous a lieu dans une ville, cela peut être le moment d’y faire quelques courses, de  récupérer des paniers Too Good Too Go, de passer dans une médiathèque ou de  retrouver des amis plus éloignés.

Lorsque Corentin rencontre de nouveaux clients pour la création de site web, il peut  aussi déposer son frère à ses activités, sa mère à Familles rurales pour sa réunion et les  reprendre en passant. Voici celui débuté au 1er février (photo).

Quand j’organise une réunion à la maison, la salle de jeux, la salle à manger et la cuisine  doivent être disponibles.

C’est bien sûr indispensable pour bloquer des dates clés, comme les festivals de jeux, les  anniversaires ou les vacances concernant l’ensemble de la famille.

  1. La feuille de maintenance nous permet le suivi des tâches ménagères indispensables pour que la maison demeure accueillante et saine . Comme il est rare que les jeunes se disent d’eux-mêmes, tiens je vais vider le lave-vaisselle ou je vais faire la poussière…  chacun d’entre eux, adultes comme enfants, se trouve assigné à des tâches précises. Corentin et Benjamin doivent passer l’aspirateur, au moins une fois par semaine ; chacun  à son étage. Robin aide en cuisine plusieurs fois par semaine, tout comme Benjamin.  Corentin remplit la Berkey dès que nécessaire…Lorsqu’ils étaient plus jeunes, ils faisaient la course pour valider le maximum de tâches  en une semaine pour gagner un badge : ça ne fonctionne plus du tout maintenant !
Les discussions sur l’actualité en IEF

Les discussions sur l’actualité en IEF

Discutez-vous de l’actualité en famille ? Êtes-vous à l’aise pour aborder les nouvelles du monde avec vos enfants ? Avez-vous des ressources ? Au fur et à mesure que nos enfants grandissent, leur intérêt pour les nouvelles et le monde qui les entoure augmente. Voici quelques conseils sur la façon d’utiliser les news en IEF.

Pourquoi utiliser l’actualité en IEF

Il est vrai que les nouvelles du monde entier et même de nos cités ou quartiers peuvent donner à réfléchir. Une grande partie d’entre elles n’est pas adaptée aux jeunes esprits. Alors, pourquoi aborder l’actualité en IEF ?

C’est l’occasion de :

  • Sensibiliser aux différentes cultures et découvrir des situations auxquelles les autres sont confrontés
  • Offrir un environnement sûr pour discuter de sujets sensibles – nos enfants sont en contact avec les news à travers divers médias
  • Aborder les événements à partir des valeurs de votre famille
  • Préparer les plus âgés à devenir des citoyens éclairés

 

Aborder l’actualité avec les jeunes

Évidemment, plus l’enfant est jeune, plus il peut être sensible à vos sujets de discussion. Je suggère une approche prudente de l’actualité avec les jeunes enfants. A mesure qu’ils grandissent, ajoutez plus d’informations et de détails.

Il n’est pas toujours évident de trouver des ressources pour les plus jeunes : quelques journaux s’y essayent, tels Le petit quotidien. [Merci à Emma pour son info : « Il existe le magazine gratuit et bimensuel sur le net : Actuailes. »]

  • Parlez de l’actualité – Vous pouvez transmettre les infos.
  • Partagez des événements positifs – Préserver l’innocence et la joie de nos enfants est primordial.
  • Partagez avec beaucoup de précaution les nouvelles négatives ou effrayantes.
  • Répondez simplement aux questions de vos enfants – Ne cherchez pas à ajouter tous les détails de chaque histoire.

 

Utiliser l’actualité avec les adolescents

Il est temps de les faire participer régulièrement aux discussions. L’idée est de les préparer à prendre les bonnes décisions. Comment vous y prenez-vous?

Ici, avec 2 jeunes adultes et 1 ado, les discussions peuvent être plus qu’animées ! Pour mon petit dernier encore en IEF, je lui ai proposé :

  • De choisir un thème par semaine, et d’en discuter avec ses frères.
  • De faire des recherches sur le sujet : pour comprendre pourquoi on en est arrivé là, et quelles en sont les conséquences.

 

Les différents angles d’utilisation de l’actualité

📰 La conversation à l’heure du dîner – C’est l’occasion pour les enfants de poser leurs questions, ou pour nous d’apporter une info qui nous a surpris.

📰 Intégrée dans les projets IEF – Quelle meilleure façon de rendre un projet pertinent que d’y inclure une référence à l’actualité ? Mon fils rédige un document de recherche en biologie. Il a choisi le sujet brûlant du virus Ebola et le compare aux dévastations engendrées par la peste bubonique. Le travail de biologie obtenu devient beaucoup plus intéressant en choisissant un événement d’actualité comme sujet.

📰 Etudes de cartographie – L’histoire par les cartes est une autre façon d’aborder l’actualité : c’est l’occasion de s’ouvrir à la géopolitique, à l’économie, aux différentes cultures.

📰 Etudes en sciences ou en technologie – Il ne se passe pas un jour sans que l’on découvre un nouvel animal, une utilisation d’un élément chimique ou une exoplanète. Les sujets de discussion sont infinis !

📰 Education civique : une loi vient d’être votée ? Le ministre utilise le 49.3 ? Le Conseil Constitutionnel valide le budget ? Nous nous intéressons tout de suite à ce vocabulaire « citoyen » et essayons de comprendre le fonctionnement de notre Parlement et du gouvernement.

📰 L’art : cela peut sembler étrange de s’intéresser à l’actualité par ce moyen. Certaines de nos filles n’étaient pas du tout attirées par l’actualité électorale. Pourtant, il nous semblait primordial qu’elles reçoivent une certaine information sur les évènements. Pour ces artistes en herbe, nous avons proposé de jouer à la caricature de presse ! L’une de nos enveloppes contenant les programmes des candidats leur a été réservée. Tout en consultant les diverses propositions des présidentiables, elles ont laissé libre-cours à leur créativité ! Nous avons pu admirer de belles caricatures ! Avec des passionnés de littérature, on aurait pu aussi s’intéresser à l’actualité électorale en étudiant la prose des programmes. L’éloquence dans les discours pourrait aussi être un biais pour se pencher sur l’actualité.

 

La géométrie avec Maria Montessori

La géométrie avec Maria Montessori

Avec Maria Montessori, la géométrie et l’algèbre sont utilisés pour explorer et manipuler, créer et mesurer des objets concrets, dans le monde réel, dès le plus jeune âge. Entre 6 et 12 ans, les enfants apprécient encore de découvrir les concepts mathématiques et géométriques s’ils sont concrets et peuvent faire l’objet de manipulation.

Géométrie avec Montessori

Maria Montessori nous invite à offrir du matériel de manipulation dans tous les domaines des mathématiques et à laisser à chaque enfant le soin de décider quand il est prêt à travailler sans ces outils– dans l’abstrait – sur papier avec un crayon.

Cette abstraction suppose un travail mental plus complexe, qui vient naturellement après que l’enfant a appris à imaginer l’objet mesuré ou lié à d’autres objets.

Un premier travail de narration (Grands récits ou lectures vivantes)  et d’expérimentation prépare le terrain : les enfants découvrent comment les humains ont de tout temps utilisé leur imagination pour résoudre des problèmes et réaliser de grandes inventions – le feu, la mesure de la terre, les boussoles, la navigation… et bien d’autres. Les inventions, la géométrie et les mathématiques sont nées du progrès humain, pour répondre à des besoins spécifiques.

La géométrie, par exemple, est engendrée par la nécessité pratique de rétablir les limites des champs après la crue annuelle du Nil en Égypte antique : « géo » signifie « terre » et « métrie » signifie « mesure ».

Les Hindous ont introduit l’utilisation du zéro. Laissez l’enfant essayer de calculer sans cet incroyable chiffre ! D’où viennent l’algèbre, le calcul, la trigonométrie ? Autant de pistes qui attisent l’imagination et le plaisir des découvertes.

Grâce aux récits inspirés par Maria Montessori, les enfants comprennent que les mathématiques continuent d’évoluer pour répondre à un besoin humain.
L’apprenant invente ses propres problèmes afin d’arriver à une compréhension très claire de la géométrie et des mathématiques en général. Il aime inventer des problèmes pour autrui, en particulier ceux qui donnent du fil à retordre à l’adulte.

Géométrie

Lorsque le jeune manipule longuement et perçoit la relation entre les mathématiques et le monde réel, il lui est plus aisé de passer de longues périodes à travailler sur papier.
C’est parce qu’il sait que ces étapes l’amèneront à un nouveau niveau de compréhension dans le monde passionnant des mathématiques et des sciences.

La manipulation en mathématique, propre à la pédagogie de Maria Montessori, apprend à l’enfant à aimer cette matière 😊 !

30 vérités sur l’instruction en famille (IEF)

30 vérités sur l’instruction en famille (IEF)

En 2005, lorsque nous avons commencé l’instruction en famille, même après des mois de questionnements, de doutes et de rencontres amicales, c’était à la fois excitant, effrayant, merveilleux et… trop. Depuis ce 1er octobre 2005, nous avons connu des hauts et des bas, de fabuleuses journées et des moments plus difficiles, tant sur le plan émotionnel, académique que relationnel. Après 17 ans d’IEF, je retiens surtout une grande joie, beaucoup d’amusement et une plus grande ouverture d’esprit. Nous avons fait beaucoup d’erreurs et testé puis abandonné de nombreuses voies… En chemin, j’ai appris quelques vérités que j’aurais aimé connaître dès le début.

Mes 30 vérités sur l’instruction en famille

1. Votre instruction en famille n’a pas à reproduire l’organisation spatiale/temporelle de l’institution scolaire. Il ne s’agit pas non plus de copier celle de votre meilleure amie ou de la dernière bloggeuse en vogue.

2. C’est HOMEschool, pas homeSCHOOL.

3. Être flexible est un atout, pas un défaut.

4. Les jours peuvent s’écouler, mais les années passent. Profitez de l’instant présent.

5. L’instant présent passe aussi. Pensez doublement à en profiter.

6. Parfois, déchirer le planning et partir pour une excursion impromptue ou se blottir sous les couvertures avec de bons livres est la plus évidente des solutions.

7. Certains jours, vous pleurerez, crierez et aurez envie de jeter l’éponge – avant midi.

8. Il y aura des jours et des moments qui compenseront le n°7.

9. Les crayons Conté Evolution Ecolution sont incroyablement indispensables.

10. Vous douterez de vous-même. Vous êtes humaine.

11. L’IEF c’est 20% de savoirs et/ou savoir-faire, 80% de savoir-être.

12. Ne jugez jamais les méthodes d’autrui. L’instruction en famille est un long chemin, et il se peut que vous adoptiez une méthode à laquelle vous étiez totalement opposée quelques années auparavant.

13. Avec une fratrie, vous n’avez jamais à vous soucier du fait que vos enfants ne savent pas comment faire face à un intimidateur ou s’engager dans la résolution de conflits.

14. Avec une fratrie, la socialisation est plus aisément acquise.

15. Ils apprendront à lire.

16. Non seulement vous pouvez adapter votre instruction en famille aux talents et aux dons naturels de votre enfant, mais vous devriez le faire.

17. Ce n’est pas parce que l’école met l’accent sur la lecture et les maths, tout en ignorant largement les arts, que vous devez le faire.

18. Concentrez-vous sur ce que vous accomplissez, plutôt que sur ce qui tombe à l’eau.

19. Il y a un temps pour tout, et une saison pour chaque activité sous les cieux. Ecclésiaste 3:1

20. Personne n’a jamais dit que l’instruction en famille était facile.

21. Programmer une journée d’« apprentissages au quotidien » pour rattraper la lessive, les tâches ménagères et la cuisine a une valeur éducative et, à l’occasion, peut sauver votre santé mentale.

22. Une lecture d’album illustré est souvent plus profitable qu’un travail dans un livre scolaire. A tout âge !

23. Le projet/l’expérience scientifique/le bricolage n’a pas besoin de se dérouler exactement comme prévu pour avoir une valeur éducative. Certaines des plus grandes inventions ont été le résultat d’« échecs ».

24. Faites ce qui fonctionne pour vous.

25. Les chemins de traverse offrent des apprentissages de qualité et des souvenirs mémorables.

26. Les jeux sont toujours la solution pour enseigner de nouveaux concepts ou réviser des compétences.

27. Parfois, les apprentissages sont ardus et ne peuvent être enseignés en s’amusant. C’est ainsi.

28. Lorsque le niveau d’intérêt de l’enfant rattrape son niveau de compétence, ou vice-versa, des étoiles se mettent à briller en plein jour !

29. Avoir un menu pour chaque jour de la semaine ou du mois rend la planification des repas beaucoup plus simple.

30. Investir dans vos enfants vaudra toujours le temps, la lutte et les frustrations temporaires.

 

L’art dans la pédagogie Montessori

L’art dans la pédagogie Montessori

« L’imagination n’a pas été donnée à l’homme pour le simple plaisir d’imaginer des merveilles; pas plus que les quatre caractéristiques communes aux hommes (langage, religion, culte des morts et arts) ne leur ont été données pour les faire vivre de contemplation. L’imagination ne devient grande que lorsque l’homme, grâce au courage et à l’effort, s’en sert en vue de quelque création ; autrement, elle ne s’adresse qu’à un esprit vagabondant dans le vide. »

(Maria Montessori, De l’enfant à l’adolescent)

 

L’art chez Montessori

Maria Montessori met l’enseignement artistique au cœur des apprentissages. Au lieu de leçons magistrales d’art et de musique sans rapport les unes avec les autres, les techniques de création en art visuel, musique, théâtre, danse, etc. sont enseignées par des parents ou des spécialistes, uniquement lorsqu’elles sont sollicitées par l’enfant. Ces techniques sont alors réinvesties pour rendre l’apprentissage inoubliable. Il peut s’agir d’une pièce de théâtre sur le processus de photosynthèse ou la démographie dans le monde, une courtepointe faite de carrés présentant diverses feuilles dans le cadre d’une collecte de fonds pour une cause humanitaire, ou une série de belles aquarelles sur la géométrie. En Art, comme dans toutes les autres matières, l’adulte partage sa connaissance des outils et des techniques ; les enfants conçoivent et exécutent le projet.

Les Grecs et les Tibétains donnaient une place de choix à l’enseignement de la musique, de la danse et des arts en général. L’apprentissage purement intellectuel ne permet pas un ancrage des connaissances aussi performant que l’apprentissage créatif et ludique. Lorsque l’information est traitée d’une manière active, musicale ou artistique – graphiques, affiches, dessins, création de cartes, chansons, pièces de théâtre, etc., la connaissance devient permanente et renforce la zone créative du cerveau.

 

Selon la pédagogie Montessori, lorsqu’un enfant s’intéresse à un sujet, avec un adulte ou/et quelques amis, il commence par une recherche en lisant et recueillant des informations. Le projet est alors présenté au groupe, ou à l’adulte, sous une forme ou une autre. Il faudra peut-être répartir les tâches : qui fera l’art, les costumes, la musique. Un enfant peut aussi travailler seul et présenter une chanson, un poème ou une sculpture. Le travail, que ce soit dans le domaine de la géographie, de la biologie, de l’histoire, des mathématiques ou de la langue, prend la forme d’un projet où la tête et la main travaillent ensemble en une expression créative et artistique. Pour cette forme d’apprentissage, l’enfant a besoin d’outils… et de prendre son temps. L’adulte fournit du matériel artistique, les modèles, comme l’exposition à de la bonne musique ou à de l’art, de longues périodes d’exploration et création sans interruption et le respect des idées et de l’expression de l’enfant.

Lorsqu’un enfant apprend en mêlant l’art aux autres disciplines, il n’y a plus de limites à la créativité et c’est tout l’objectif de la pédagogie Montessori !

Les pistes d’apprentissages pour outiller l’enfant sont nombreuses :
– 🧑‍🎨 Étude d’artistes et de musiciens célèbres,
– 🧑‍🎨 Observation de l’art dans la vie quotidienne.
– 🧑‍🎨 Interview des parents, des enseignants, des grands-parents pour connaître leurs appétences sur le sujet, leurs réalisations quand ils étaient plus jeunes ou leurs rêves…
– 🧑‍🎨 Étude des arts d’autres cultures, expérimentation de leur danse et leur musique,
– 🧑‍🎨 Étude des différentes formes architecturales et la raison de leur développement,
– 🧑‍🎨 Étude des vêtements et des phénomènes de mode…

Grâce à Maria Montessori, l’enfant appréhende ainsi l’universalité des besoins humains et leur expression.

 

Happy School Family : accueillir et partager

Happy School Family : accueillir et partager

Avant Happy School Family…

Il fut un temps où mes garçons préparaient leur baccalauréat : je me trouvais fort démunie lorsque je dus les aider dans l’apprentissage de leur seconde langue vivante. La magie des petites annonces me fit rencontrer Manon, alors étudiante en espagnol.

D’un naturel bienveillant et enjoué, elle sut insuffler la bonne dose de dynamisme dans les cours austères du CNED afin qu’ils obtiennent une note plus qu’honorable lors de l’examen. Qu’elle en soit encore une fois remerciée !

Quelques temps plus tard, Manon nous ouvrit une fenêtre sur un monde nouveau : pendant 2 mois, nous accueillîmes une jeune américaine. La pratique de l’anglais (Sophia n’avait réalisé qu’un semestre en français) fut quotidienne et familiale :).

Manon met désormais toute sa passion dans les échanges culturels. Voici la présentation de son activité, n’hésitez pas à la contacter !

Happy School Family est née de l’envie de partager et vivre les langues étrangères, les expériences humaines et de découvrir le monde qui nous entoure pour mieux nous connaître.
Accueillir un étudiant/lycéen qui vient de l’autre côté du monde pour 3 mois-6mois ou 1 an, c’est voyager et apprendre au quotidien.
Cela permet au jeune de vivre une immersion mais aussi à la famille de partager sa culture tout en découvrant celle du nouveau membre de votre famille.

Happy school family vous met en relation avec un candidat et vous accompagne tout au long de l’échange culturel.
Accueillir devient un moyen d’apprentissage très riche sur le plan linguistique, culturel et humain.
N’hésitez pas à demander un rendez-vous en visio pour une 1ère rencontre et pouvoir poser toutes vos questions à Happyschoolfamily.

Temps fort :
Le 1er Salon des Langues Vivantes sera organisé à Louvigny (14111) le dimanche 2 octobre pour mettre les langues vivantes au cœur du quotidien :

  • Table ronde en espagnol pour les tout-petits dès 3 ans
  • Table ronde en anglais et en italien
  • Dégustation bouchées italiennes/espagnoles/finlandaises/allemandes
  • Contes en anglais et bien plus encore!

À bientôt!
www.happyschoolfamily.com

PS : pour la petite histoire, c’est Corentin, fier récipiendaire d’un 17 au bac en espagnol grâce à Manon, qui a réalisé le site Internet de Happy School Family.

Nos réactions sur les décrets !

Nos réactions sur les décrets !

Les décrets de la honte !

Carpediem Education assure de son soutien toutes les familles IEF qui voient, encore une fois, leur liberté réduite : il faut désormais le bac pour instruire son enfant ! Quid des autodidactes, des intelligences atypiques, des pensées divergentes, des esprits libres ? En quoi ce type de diplôme, ou son équivalent, assure à l’enfant un accompagnement bienveillant et de qualité ?

Et si on conteste le refus d’autorisation ? C’est une commission uniquement composée de personnels de  l’EN qui se chargera du dossier ! Où sont les voix des parents (même celles des enfants scolarisés, par l’intermédiaire d’une fédération de parents d’élèves) ?

Oui, nous, mamans IEF de Carpediem, sommes en colère, que dis-je nous bouillonnons, nous enrageons !

Depuis 30 ans, les politiciens de tous bords s’acharnent sur l’IEF, à la fois pour justifier leur salaire (il faut bien qu’ils écrivent des trucs), pour brosser dans le sens du poil certains de leurs électeurs et pour taper sur une minorité dont la majorité n’a que faire. Nos libertés sont encore et toujours restreintes : on étouffe ! A bas ces décrets liberticides !

Désormais, avec ces nouveaux décrets, il n’est plus possible de déscolariser son enfant en milieu d’année, il faut prévoir l’année précédente (entre le 1er mars et le 31 mai) que :

  • mon enfant sera harcelé (et que la direction de l’école donnera un avis défavorable, qui entrainera un refus d’autorisation); nous avons vécu ce problème de harcèlement avec l’un des jeunes de Carpediem et n’avons bien évidemment pas attendu une année scolaire pour agir/réagir !
  • mon choix de vie, ma liberté de pensée, m’auront entrainé sur un autre chemin qui implique l’IEF pour mener à bien mon projet;
  • mon enfant exprimera le besoin, l’envie de souffler en dehors du carcan scolaire, et ça tombe bien, j’aurai pu/voulu lui donner cette possibilité…

Nous sommes entrés dans l’ère mystique du pique et pique et colégram arbitraire : Carpediem vous propose son expertise. Retrouvez nos oracles, prières et prophéties et nos plouf-plouf, pour faire le bon choix !  Attention, nos tarifs augmenteront après le 1er mars, les demandes devenant plus fortes à cette période !

Les liens vers les 3 décrets du 15 février 2022 :

  • Décret n° 2022-182 du 15 février 2022 relatif aux modalités de délivrance de l’autorisation d’instruction dans la famille.
  • Décret n° 2022-183 du 15 février 2022 relatif à la commission devant laquelle sont formés les recours administratifs préalables obligatoires exercés contre les décisions de refus d’autorisation d’instruction dans la famille.
  • Décret n° 2022-184 du 15 février 2022 relatif à l’instance départementale chargée de la prévention de l’évitement scolaire.
Hors des sentiers communs, une web série sur l’IEF

Hors des sentiers communs, une web série sur l’IEF

 

HORS DES SENTIERS COMMUNS, une web série sur l’IEF (l’instruction en famille) en 5 épisodes.

Cette série vise à sensibiliser sur ce sujet et à revisiter les clichés en montrant ce qu’est l’instruction en famille, à travers l’expérience directe d’enfants, parents, et de professionnels: psychologue, professeur et politicien. Il existe beaucoup d’idées erronées et de méconnaissance à propos de l’IEF : son rôle, son fonctionnement, les acteurs de l’IEF et la raison pour certaines familles de choisir ce mode d’instruction, ses bienfaits et ce que dit la loi. À travers ces témoignages nous souhaitons apporter des éclaircissements sur ce mode d’instruction.

Disponible le dimanche 6 février 2022 sur : https://www.youtube.com/channel/UChwuP05LQs6npCT-rthZCMA

Un calendrier de l’avent Carpediem

Un calendrier de l’avent Carpediem

Quelques flocons sont tombés chez Carpe Diem, la cheminée qui crépite réchauffe déjà les cœurs de nos familles et nos maisons sont tout imprégnées de la magie de Noël qui s’en vient. Pour préparer l’Avent avec vous, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir notre premier calendrier de l’Avent virtuel.

Avent intelligent, avent amusant, avent familial, voilà de quoi attendre Noël patiemment.
Ouvrez une à une les portes de notre calendrier de l’avent !

 

Profitez aussi  de ces moments de trêves pour découvrir la culture, l’histoire et les traditions de 13 destinations étonnantes en embarquant dans notre voyage virtuel. Avec un peu de chance, vous croiserez  le Père Noël et ses rennes !

P’tit écran Carpediem

P’tit écran Carpediem

Le P’tit écran : un nouveau genre de support

Vous aimez les nouveautés et les supports qui changent de l’ordinaire ? Quelle question inutile ! Si vous nous lisez, c’est que vous faites partie des amateurs de ressources pédagogiques originales et intelligentes !
Vous serez donc plus que satisfaits de la nouvelle gamme de supports (Le P’tit écran) que Carpediem éducation vient de créer :

Le P’tit écran Carpediem

Laissez-nous vous présenter ce petit bijou, sorti tout droit des malles à trésors de Carpediem éducation !

Le P’tit écran Carpediem c’est :

  • Une leçon amusante;
  • Des explications étonnantes;
  • Des informations intelligentes;
  • Un contenu unique;
  • Un cours plein d’humour;
  • Des apprentissages ludiques;
  • Une vidéo originale.

Le P‘tit écran c’est une vidéo pour retenir des notions clés sur un thème précis : les chiffres romains, les notes de musique, les fractions, l’héraldique, l’ordre alphabétique, le subjonctif présent, la mythologie, etc.

Imaginons que nous décidions de nous intéresser aux chiffres romains ou aux notes de musique et de leur consacrer un P’tit écran.
Ah ben …en fait, ces deux P’tits écrans existent déjà !

 

 

Pour le plaisir des yeux et des oreilles, nous y mettrons une vidéo explicative originale et pleine de surprises.

Parce que le visionnage d’une vidéo ne suffit pas toujours à ancrer des connaissances, nous accompagnons chaque P’tit écran d’une multitude d’outils et médias pour faciliter l’apprentissage d’un sujet, d’une leçon ou d’une technique.
Pour le P’tit écran sur les chiffres romains nous avons fait le choix d’adjoindre à la vidéo, un grand nombre de jeux qui permettent aux plus jeunes de s’approprier la numération romaine avec plaisir.
S’y côtoient des jeux de mémoire, des jeux à manipuler, des tournefils, des bingos, des jeux en chemise, des dominos, des memory, des pincemi !

Voilà de quoi mettre du peps et de la joie dans les apprentissages !

Pour le P’tit écran « Mes premières notes de musique », on trouve bien évidement l’incontournable vidéo servant de leçon. Pour compléter nous avons bien sûr mis des jeux, mais aussi des défis, des accompagnements pour s’entrainer à jouer de la flûte, des cartes d’inspiration Montessori. Bref ! on ne lésine pas sur les moyens pour que les Mozart en herbe maîtrisent la lecture des notes en clé de sol et en clé de fa.

Mais sur d’autres sujets, nous pourrions tout à fait procéder d’une manière différente. Les activités jointes au P’tit écran sont aussi diverses qu’il y a de modes d’apprentissages. Tout est imaginable si cela permet d’assimiler et réinvestir les notions choisies.

Quoi mettre pour compléter le « P’tit écran » ?
• Des tutos;
• Des quiz;
• Des défis;
• Des concours;
• Du dessin;
• Des devinettes;
• Des jeux de société;
• Des jeux vidéos;
• Des énigmes;
• Des découvertes dans la vraie vie comme une géocache, une ciste, ou un trésor caché par Carpediem.

Avez-vous déjà testé nos P’tits écrans? Qu’en pensez-vous ? 

 

Première destination de nos voyages virtuels : Paris

Première destination de nos voyages virtuels : Paris

Tous à Paris !

Cette semaine, nous vous invitons dans la capitale ! Ne préparez pas vos bagages, installez-vous confortablement dans votre salon et profitez des incroyables visites en 3D proposées par de nombreux lieux célèbres.

Un petit extrait de ce qui vous attend ? des vidéos, des jeux, des quiz, des badges et un passeport à compléter.

Retrouvez ce voyage ici : https://voyagevirtuel.carpediem-education.fr/

 

Les voyages virtuels de Carpediem Education

Les voyages virtuels de Carpediem Education

Et si vous prolongiez un peu les vacances ?

De septembre à début décembre 2021, Carpediem Education vous emmène à la découverte de 14 villes exceptionnelles, dans un périple étourdissant tout autour du globe.

Comment ça marche, les voyages virtuels ?

Chaque dimanche, du 5 septembre au 5 décembre, profitez d’un temps d’évasion en famille. Après des visites immersives et des découvertes incroyables, répondez aux quiz puis complétez votre passeport virtuel. A la fin du voyage, de jolis badges orneront votre profil et vous pourrez même imprimer un diplôme de globe-trotteur.

Planifiez vos heures de liberté

Chaque jour, profitez de la visite guidée d’un site naturel, d’un monument, d’une ville entière. Testez une de nos recettes et proposez des activités complémentaires à vos enfants !

Voyagez léger

Pas de bagages à empaqueter, pas de transports à planifier ni d’hébergement à réserver… Installez-vous confortablement dans votre fauteuil, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles pour profiter de ce dépaysement virtuel !

Voyagez gratis

Carpediem Education vous offre les adresses des meilleurs sites Web pour découvrir une ville. Tout est compris : c’est un séjour “all inclusive” !

 

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Mise à jour de nos supports

Mise à jour de nos supports

Mise à jour, mais qu’est-ce ?

Saviez-vous que les supports de Carpediem Education sont mis à jour régulièrement ? Nos interventions sont déclenchées par différents évènements :

  • une découverte scientifique ou une nouvelle hypothèse qui nécessite une modification d’un texte précédemment écrit;
  • une mise à jour bisannuelle (tous les deux ans) des liens proposés dans nos supports;
  • un petit message de l’une d’entre vous (je mets « une » parce qu’à 99,9%, tous les messages proviennent de prénoms féminins :)) qui relève :
    • une coquille dans un texte,
    • une absence d’image ou une image tronquée,
    • un problème de mise en page : une image sur un texte, un texte sur une image…
    • une incompréhension (ce qui peut entrainer une réécriture du texte si la vulgarisation scientifique n’était pas assez poussée)
    • un lien défectueux…

Le numéro de version, ainsi que l’année de la mise en jour, sont indiqués en 2e page.

Depuis 2011, le grimoire des éléments chimiques a été modifié 9 fois, le notebook de la Première guerre mondiale (sorti en 2013) a été mis à jour 5 fois. Chez Carpediem, lorsque vous achetez un support, vous pouvez le télécharger autant de fois que souhaité, sans limitation de temps.

N’hésitez pas à nous écrire pour poser vos questions et à télécharger les dernières versions de nos supports avant de les refaire avec vos enfants plus jeunes 🙂 !

Ben et la chimie

Ben et la chimie

Chimie, physique, technologie : sciences, sciences, sciences !

Benjamin adore les sciences : il ne rate aucune vidéo d’Experiment boys, e-penser, braingames…

Il retient un nombre incroyable de faits scientifiques, plus ou moins intéressants à mon goût… Mais je suis sa mère, je me dois d’être attentive, et d’acquiescer au bon moment ! Quelquefois, c’est overwhelming, dégoulinant ou carrément étourdissant ! J’estime qu’il vaut mieux qu’il connaisse le nombre d’électrons sur la couche externe du soufre plutôt que le nom des 350 Pokémons. D’ailleurs est-ce que les Pokémons possèdent une masse molaire ou des molaires incisives ?

Pour combler (mais est-ce possible ?) son besoin de manipuler, construire, fabriquer, tester, expérimenter :

  • nous recevons chaque mois une box Kiwico. Tout en anglais, ces box couvrent deux besoins : l’apprentissage d’une langue étrangère et la technologie.
  • pour la physique et la SVT, je cherche encore : si vous avez des pistes, je suis preneuse 😊 !
  • en informatique, électronique et robotique, nous utilisons des kits Arduino.

En chimie, depuis quelques temps déjà, nous étions bloqués par la législation française : on trouve sur le Net des tonnes d’expériences mais, en tant que particulier, il est quasiment impossible de se procurer des ingrédients chimiques pour les réaliser.

Pourtant, explosion de joie ! Abracadabra, nous avons dégoté une potion magique pour y remédier ! Nous avons opté pour une solution alternative et vraiment détonante !

Depuis 6 mois, Ben est abonné à MEL Chemistry. Cette box mensuelle entièrement traduite en français contient tous les composés chimiques nécessaires à la réalisation de deux ou trois expériences.

Le premier contact n’a pas été très concluant. L’expérience initiale fut totalement ratée. Il fallait manipuler précautionneusement des piles électriques et de l’eau. Mais mon Benjamin très enthousiaste, sautant d’excitation 😊, a fait trembler la table, et l’eau s’est répandue sur les batteries !

Depuis, il saute toujours de joie…mais, précautions scientifiques obligent, loin de la table ! Toutes les expériences (6 boites pour le moment sur un total de 24) ont été un véritable succès. Benjamin prend ses expériences en photo. Si vous connaissez un support ludique d’apprentissage de l’art de la photographie…

 

La première boite est accompagnée d’un énorme kit de matériel divers, et d’une visionneuse cardboard à fabriquer pour apprécier les leçons interactives en réalité virtuelle (VR).

 

 

Les livrets d’expérience décrivent les étapes pas à pas, puis donnent de la notion étudiée, une explication claire et accessible aux plus jeunes.

 

 

Toutes ces expériences trouvent naturellement leur place dans notre apprentissage de la chimie. En parallèle des grimoires des éléments chimiques et de la chimie organique, Ben a enfin le plaisir de surprendre les ions s’accrochant les uns aux autres, de comparer la taille des molécules ou d’observer le comportement des métaux. Pour l’instant, nous n’avons pas abordé la masse molaire ni les dents de Pikachu !

Si vous avez apprécié le cours des éléments chimiques, ou envisagez de le suivre, que vous n’avez pas accès à un laboratoire fourni digne du CNRS et que vous souhaitez prolonger les expériences proposées dans le grimoire, je vous conseille MEL Chemistry 😊 ! Nous l’avons définitivement et amoureusement adopté !

Si vous êtes intéressé par Mel Chemistry, merci de suivre ce lien d’affiliation : Carpediem-education recevra un petit coup de pouce financier qui nous permettra de continuer à vous proposer des supports pédagogiques intelligents, de qualité supérieure, gratuits ou à petits prix !

Une petite vidéo pour conclure. Benjamin m’expliquait le déroulé de son expérience.

 

Plaidoyer pour les chiffres romains et le latin !

Plaidoyer pour les chiffres romains et le latin !

Les chiffres romains en déshonneur…

Vous avez sans doute suivi les actualités. Plusieurs musées français (musée d’histoire de la Ville de Paris, Musée Carnavalet…) ont souhaité simplifier leurs affichages en supprimant désormais les chiffres romains dans les indications de siècles. L’antique Lugdunum (ville de Lyon) a décidé de changer l’inscription d’une statue de Louis XIV en chiffres arabes (lire la lettre de lettre de l’empereur Claude, au maire de la capitale des Gaules).

D’autres musées nationaux et étrangers ont déjà pris cette décision, il y a de cela 4 ans. C’est le cas du Louvre, du British Museum, à Londres, ou du Rijksmuseum, à Amsterdam.

Les chiffres romains, à l’honneur !

Eh bien, chez Carpe Diem nous nous posons en résistants et en défenseurs du patrimoine en mettant ces chiffres romains à l’honneur !  Nous estimons que la connaissance et la culture aident  l’enfant à développer son intelligence et à créer des connexions qui lui permettront de devenir un adulte accompli, réactif et cultivé quelle que soit la vocation professionnelle qu’il embrassera.

Nous qui faisons le souhait de répondre aux centres d’intérêts des plus jeunes et de toujours mettre en éveil leur curiosité, nous dédions un support ludique complet aux chiffres romains. Pourquoi ?  Parce que c’est intéressant, exaltant et si enrichissant de découvrir des mystères et de maitriser les codes pour les élucider !

Quelle joie pour les enfants de devenir des spécialistes et des maîtres dans l’art de décrypter les secrets ancestraux par des activités ludiques et avec plaisir !

L’apprentissage de chiffres romains devient un vrai jeu d’enfant ! Déchiffrer des nombres faits de lettres tient du jeu, de la logique et de la réflexion. Il suffit pour cela de maîtriser quelques codes.

Voilà l’objectif de notre « Jeux maitrise…les chiffres romains » : donner aux plus jeunes l’opportunité d’étudier par le jeu (10 jeux différents) à reconnaitre, manipuler, élucider les chiffres romains pour le plaisir d’apprendre et le fun d’assouvir sa curiosité !

Le petit plus de ce support : une vidéo ludique sert de « leçon » pour varier les plaisirs et pour permettre à toutes les intelligences de s’y retrouver !

Soyons fous ! Chez Carpe diem éducation, le latin possède lui aussi une place de choix ! Nous vous offrons une gamme de jeux pour découvrir cette langue qui ne demeurera pas morte pour vous !

A mort Louis Croix V Bâton, vivent Louis XVI et les chiffres romains et surtout Carpe diem !

8 astuces pour survivre au contrôle IEF

8 astuces pour survivre au contrôle IEF

Faire preuve d’humour lors du contrôle IEF

Même si le contrôle est un moment particulier et somme toute asses stressant dans la vie des IEF, nous essayons de toujours garder notre sens de l’humour. Commencez par accrocher un joli sourire à votre visage et profitez de la moindre occasion pour détendre l’atmosphère !

  • A la question : Vous faites de la chimie ?
    • Notre réponse : Oui, on apprend à faire des cocktails Molotov ! 🤣…..l’intégrisme n’est pas loin !
  • A la question : Pour les programmes, vous vous basez sur quels textes ?
    • Notre réponse : Nous privilégions plutôt les centres d’intérêt des enfants. Notre deuxième fille aime particulièrement fabriquer des lassos alors que notre fils se passionne pour l’accouplement des escargots de Bourgogne ! C’est tout à fait compatible avec Eduscol…voire plus bas, la pédagogisation !

Notre petite dernière, grande amatrice de Fabien Olicard, arrive à garder le moral et un brin d’humour pendant son contrôle en « mentalisant » les Inspecteurs d’Académie. Le plus drôle reste bien sûr le débriefing qu’elle nous fera  de retour à la maison. De la cravate au hochement de tête, en passant par ses mimiques et ses tics, tout y passe.

Quant au grand frère, il préfère passer le temps en corrigeant mentalement les fautes de grammaire des inspecteurs, ou analyser la circonférence exacte de leur calvitie afin d’en faire un rapport détaillé en fin de journée.

Pédagogisation

Le langage Education Nationale est un patois que l’on peut maîtriser facilement. Il suffit d’utiliser quelques mots de vocabulaire, mis en contexte, métamorphosés en situation d’apprentissage. C’est très simple ! Mon fils saute sur son trampoline : « Se repérer dans l’espace athlétique et accepter les déséquilibres provoqués. »

Je lui lance un ballon alors qu’il saute toujours sur son trampoline, le but pouvant être, soit de le rattraper, soit de l’éviter : « Optimiser les trajectoires, les forces exercées et les vitesses produites, anticiper les actions à venir pour agrandir l’espace et raccourcir le temps. » (Bon, agrandir l’espace et raccourcir le temps, je ne sais pas trop, mais je vous livre la phrase dans son intégralité, pour votre culture personnelle 😊).

Il trace un dessin à la craie sur le sol : j’explique qu’il utilise une variété d’outils scripteurs afin de maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres.

Nous allons au parc rencontrer d’autres enfants non-scos : c’est une « sortie de cohésion ».

N’hésitez pas à ajouter la précision suivante, pour tout type d’apprentissage : «Ces notions sont abordées de manière spiralaire tout au long de l’année. »

La pédagogisation permet aussi de pratiquer la polyglossie ou plurilinguisme (voir ci-dessous).

Pratiquer une langue étrangère

Quand l’Education nationale débarque chez nous, il est certain qu’avec nos apprentissages informels, notre unschooling et la liberté éducative offerts à nos enfants, nous ne parlons pas le même langage que les inspecteurs. Nous nous découvrons alors des talents pour le multilinguisme. Ils pratiquent leur patois de Canaan, que nous traduisons avec notre vocabulaire ! C’est une expérience tellement amusante et enrichissante. Nous voilà élevés au rang de traducteurs professionnels !

Alors que vous lui montrez ses bricolages Opitec, l’IA demande « Votre enfant fait-il aussi de l’expérimentation ? »…Eh bien… l’autre jour, il a plongé une pile dans l’eau pour vérifier si le petit bain de plusieurs jours lui ferait perdre sa conductibilité…C’est bien de l’expérimentation ? ça ? Sourire gêné de l’IA…et de répondre « évidemment oui ! ». Devrions-nous évoquer les (trop) nombreuses expériences réalisées avec le papier toilette ?

Votre fille lui présente son cahier de mathématiques, l’inspecteur ajoute : « Mais proposez-vous des résolutions de problèmes ? ». Ah ben…puisque vous en parlez l’autre jour, en réalisant ses chocolats de Pâques pralinés, il lui a fallu adapter les proportions aux gourmands que nous sommes…C’est bien un problème à résoudre quand dans une recette il faut passer de 300 grammes de chocolat à 1kg ?

Préparez quelques punchlines ou cartes joker

Voici quelques phrases ou attitudes que nous proposons à nos enfants d’adopter pour ne pas se retrouver en situation délicate.

  • Si un exercice (ou une question orale) place un petit enfant en situation d’échec.
    • « Maman et papa ne m’ont pas appris » : toute culpabilité repose ainsi sur les épaules des instructeurs et non sur celles des apprenants.
  • Pour les plus grands, lorsqu’ils ne savent pas répondre à une question très « pédagogique » nous leur proposons de dévier délicatement vers un tout autre sujet qu’ils maîtrisent. Si les IA relevaient (ce n’est jamais arrivé) ce hors-sujet, nous ne manquerions pas de leur rappeler que notre grande pratique de l’ECM nous a fait découvrir cette technique chez M. Marchais (que d’autres ont adopté depuis !!!) qui disait aux journalistes « ce n’était pas votre question, mais c’est ma réponse ».
  • On a un peu honte de vous parler de cet atout…mais puisqu’on est entre nous …Nous avons aussi dit aux enfants que dans un moment délicat, ils pouvaient aussi s’imaginer les IA ou conseillers pédagogiques dans des situations amusantes (aux toilettes, en train de manger un hamburger, en Barbapapa….)

 

Soyez sereins

Allez au contrôle avec enthousiasme. On peut s’attendre à avoir des critiques, mais avec du recul, on peut être très confiants. Ne dégainez pas avant qu’on vous tire dessus ! ça n’arrivera peut-être pas ! Si vous êtes sûrs de vous, les IA, le ressentiront. En n’étant pas sur la défensive, le climat entourant les enfants sera plus agréable. Vos « adversaires », s’ils ne sont pas bornés (il y en a !!!), seront sans doute moins tentés de vous abattre mais bien plus de vous conseiller. Auriez-vous envie d’entrer dans le dialogue et d’être bienveillant si vous étiez accueilli par un char d’assaut muni d’un canon prêt à tirer ou d’une rangée de cocktails Molotov ( ah oui…c’est de la chimie !) prêts à être lancés ? On vous rassure, il arrive (souvent ?) que les IA ne tirent pas toujours les premiers…même si la DSDEN ressemble parfois à un bunker !

 

Oubliez votre vécu d’élève en arrivant au contrôle ief

Vous avez possiblement gardé des traces de votre passage à l’école et de la relation autorité/apprenants. Si nous sommes issus d’un système éducatif dans lequel on est noté, jugé et où la « soumission » aux professeurs est la norme, le contrôle peut faire ressortir d’anciennes blessures. Cela pourrait nous pousser à nous placer dans une attitude hiérarchisée, où ne nous serions pas l’autorité, mais le petit enfant surveillé, inspecté par l’autorité éducative. Un peu comme ces réunions parents-profs où votre enseignant de biologie vous regardait droit dans les yeux en affirmant à vous parents « Oh…mais il va bien falloir que X se mette un peu au travail, on ne peut pas rêver toute la journée ». Lors du contrôle d’IEF, c’est vous l’autorité, c’est vous qui avez le contrôle ! Vous n’êtes plus ce petit enfant apeuré, qui va se faire descendre au conseil de classe par le grand chef Sioux détenteur du savoir !

Placez-vous sur un pied d’égalité

On est d’accord, les IA ne sont pas vos supérieurs, ni M. Blanquer votre ministre ! Mais ne prenez pas non plus, les gens de haut ! Essayez (c’est pas toujours facile, on le sait !) de demeurer réceptifs aux conseils. Au moins en apparence (😊), après le contrôle, vous pouvez tout à fait les oublier ! Ou bien, mieux encore, les utiliser (à petite dose, sinon c’est indigeste !) pour leur resservir lors du contrôle ultérieur et leur dire, « L’an passé, M. l’IA m’avait conseillé de faire plus de traces écrites et d’ajouter de la pratique artistique, regardez, voici les tags réalisés par mon fils ! »

Ressentir de la fierté lors du contrôle ief

Lorsque nous apportons un gros carton rempli de nos supports et que les enfants prennent en main leur présentation, nous sommes tous fiers. Fiers de nos découvertes, fiers de notre curiosité jamais assouvie, fiers de tout ce que nous connaissons, fiers de nos lectures, fiers de nos œuvres d’art. Lorsque nos enfants présentent leurs lapbooks, grimoires et autres livres intéressants, leurs yeux pétillent. Ils sont enthousiastes. Cela nous est arrivés plusieurs fois que l’IA se laisse gagner par cet enthousiasme ! Quelle victoire ! Et, cerise sur le gâteau, tous ces supports à admirer, lire et feuilleter occupent le terrain et limitent les potentiels exercices écrits !

Merci à nos enfants de nous avoir aidés à nous remémorer certains moments d’humour et de fierté que nous avons vécus depuis nos plus de 30 années cumulées d’IEF !

2021 : le site fait peau neuve !

2021 : le site fait peau neuve !

Jusqu’en 2021…

En octobre 2018, le site prenait de nouvelles couleurs, sur fond de champ de blé.

 

Et maintenant !

Le champ a été moissonné et de petits personnages font leur apparition. Ces derniers ne sont visibles que sur grand écran. Le design du site est plus épuré pour permettre une ergonomie optimisée 🙂 !

 

Sur grand écran, les petits personnages s’en donnent à cœur joie…

 

 

Sur téléphone, ils disparaissent…

Liberté de l’instruction : un droit fondamental pour tous

Liberté de l’instruction : un droit fondamental pour tous

La liberté de l’instruction !

Le 2 octobre dernier, M. Macron a souhaité sonner le glas à l’instruction en famille en annonçant sa volonté de l’interdire sous prétexte de sécurité intérieure.
Pour le gouvernement et certains de nos contemporains, la mort de l’IEF est actée. Mais c’est oublier que parents, familles, associations ont décidé d’entrer en résistance pour le maintien de cette précieuse liberté. Aujourd’hui, c’est l’ensemble de la société qui est concerné.

Nous, parents instruisant en famille, affirmons que cette mesure est :
INUTILE : La pratique de l’instruction en famille est déjà réglementée et encadrée par un dispositif légal.
CALOMNIEUSE : Assimiler les familles pratiquant l’IEF en toute légalité à des « ennemis de la République ou de l’ordre public » constitue une atteinte inacceptable.
LIBERTICIDE : Elle gomme littéralement une liberté inscrite dans le droit français depuis plus de 100 ans.

Depuis cette annonce, de nombreuses actions pour la défense de l’instruction en famille ont fleuri sur les réseaux et dans la vraie vie. Engagés, engageants, politiques, artistiques, collectifs, individuels, ces différents actes citoyens sont devenus plus que nécessaires pour communiquer positivement sur l’IEF et couper court aux discours mensongers.

Notre résistance sera EXCEPTIONNELLE et EXPONENTIELLE !

Du 20 Novembre 2020 au 22 novembre 2020, organisons sur tout le territoire français, un Weekend Extraordinaire Pour la Liberté de l’Instruction ! Ce sera notre WEPLI ! Durant ces 2 jours, tout est permis pour communiquer sur l’IEF, avec peps et force conviction. Affichez-vous dans vos villages, villes et mégalopoles, vous en avez l’opportunité !
Faites-nous connaitre vos initiatives les plus folles ou les moins sages. Tous les contenus respectueux sont autorisés et appréciés.
A vous de faire preuve de créativité et inventivité pour ce WEPLI ! Et que vive la liberté d‘instruction en France !

Orientons nos enfants vers le monde de demain

Orientons nos enfants vers le monde de demain

Orientons pour ouvrir des portes vers le futur

Enfant, j’adorais faire semblant d’être institutrice. Mais ma mère m’en a dissuadé, insistant sur le fait que c’était « bouché ». Nous étions en 1986, j’avais obtenu mon bac B, et elle m’a conseillé de faire du droit, parce que les conseillers juridiques étaient bien payés… Après une année pénible à essayer de suivre les cours malgré les piquets de grève, un voisin m’a recommandé d’étudier l’informatique, parce que c’était l’avenir… J’ai obtenu mes diplômes, mais sans passion. Moi, je voulais enseigner 😊 !

Alors j’ai d’abord conçu des manuels de formation, puis animé des formations pour des adultes en reconversion… et je me suis impliquée dans l’éducation de mes enfants, au sein d’ateliers parascolaires ou d’animations de bibliothèque scolaire. Et finalement, j’ai fait ce que je voulais faire depuis aussi loin que je me souvienne : en 2005, mes 3 grands quittèrent le circuit classique pour commencer de longues années d’instruction en famille.

J’enseigne encore à mon 4e garçon, Benjamin (12 ans) et je partage ma passion de la pédagogie au sein de l’association Carpe Diem !
Toute cette longue introduction pour insister sur le fait que l’orientation d’un enfant ne devrait pas être pensée en fonction du marché, ou de la mode. Il est nécessaire de le préparer à un monde (et des métiers !) qui n’existe pas encore.

Préparons nos enfants pour le monde à venir

Je suis mère à la maison ; j’enseigne ; j’écris des articles, je « blogue », je « community manage » ; je défends l’instruction en famille au sein de LAIA, j’organise des rencontres dans ma région ; je m’investis auprès de la bibliothèque de ma ville ; je crée des lapbooks, notebooks et supports originaux ; je pétille d’invention pédagogique et je ne me lasse pas d’innover dans ce domaine.
Tout cela, je ne pouvais l’imaginer lorsque je jouais à la maîtresse avec les enfants de mon quartier… Il n’y avait pas encore d’ordinateur, ni d’Internet ! Nous vivons dans un monde en constante évolution. Maria Montessori l’a dit « N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s’adapter. » En instruction en famille, il est plus facile pour nous d’observer et de guider nos enfants. Utilisons cette opportunité à bon escient.

Observons nos enfants

Qu’est-ce qu’ils aiment faire ? Que font-ils de leur temps libre ? Vers quelles activités reviennent-ils toujours ?

Aidons nos enfants à comprendre leur personnalité

Pourquoi la personnalité est-elle importante ? Voici un exemple. Mon mari a reçu une formation d’ingénieur en mécanique parce qu’il était doué en sciences et appréciait suffisamment les mathématiques et la technologie pour se diriger (qu’on le dirige) dans ce type de formation. Il a réussi ses diplômes brillamment, mais quand il s’est agi de décrocher un poste, il a essuyé plusieurs échecs. Pourquoi ? Parce qu’il n’était pas d’un tempérament « bulldozer ». Il demeure incapable de se mettre en avant lors d’un entretien d’embauche ou de tests de groupe. D’un caractère doux et soumis, il aurait certainement été broyé dans le monde parfois impitoyable de l’industrie. Pourtant, il avait toutes les compétences techniques pour être ingénieur ! S’il avait su tout ce qu’un emploi d’ingénieur sous-entendait, s’il avait discerné toutes les tâches diamétralement opposées à son identité profonde que ce métier englobait, il aurait pu s’orienter de façon plus juste et plus en harmonie avec sa personnalité.

Parlons des métiers

Décrivons les différents métiers rencontrés dans la vie quotidienne. On ne peut nier que chacun d’eux est un mélange de tâches banales, de défis et d’avantages. Assurez-vous que vos enfants sont conscients de ces dynamiques. Nos enfants ont besoin de comprendre qu’aucun métier n’est parfait, de peur qu’ils passent leur vie entière à courir après un mirage. Évidemment, vous ne pouvez pas exposer votre enfant à tous les métiers possibles. Pour autant, discuter avec eux de l’évolution des métiers peut aussi amener une plus large réflexion sur leur avenir.
Dans ma ville, il est aussi possible de s’inscrire à des ateliers « L’outil en main ». Une fois par semaine des artisans retraités et passionnés (pâtissier, électricien, ébéniste…) partagent leur savoir-faire à des enfants. C’est un bon moyen pour les plus jeunes de découvrir une large palette de métiers dans un cadre sécurisé mais aussi de mettre en pratique une passion naissante. Les vocations peuvent y naître, s’y développer ou connaitre des changements de directions radicaux.

Gardons une trace de leurs jeux et de leurs interactions avec autrui

Quels rôles assument-ils automatiquement dans un groupe ? Comment interagissent-ils avec les autres ? Observent-ils et traitent-ils silencieusement l’information avant de contribuer ou prennent-ils de suite les choses en main ? Sont-ils soutien ou leader ? Aiment-ils tester de nouveaux jeux, ou ont-ils tendance à s’en tenir à ce qui a déjà été fait ? Est-ce que trop d’activité et de conversation les submergent, ou s’en délectent-ils ?

Aidons nos enfants à poursuivre leurs intérêts

Si un enfant exprime son intérêt pour l’apprentissage d’une compétence, allons-y ! Mais avec de la mesure dans l’investissement selon son âge. Par exemple, si votre enfant de cinq ans veut apprendre à coudre, n’achetez pas une machine à coudre demain. Proposez-lui un kit de cartes à coudre avec une grande aiguille en plastique et un lacet.

Pour les plus jeunes, les intérêts sont éphémères et c’est tout à fait normal : à 8 ans, Robin voulait être pâtissier-forgeron, à 10 ans, moniteur d’équitation, à 15 ans, soldat, à 16 ans, pompier, à 19 ans, kiné… À l’adolescence, leurs passions deviennent de plus en plus évidentes, et vous investissez en toute confiance plus de ressources pour les développer. Même si plus tard ils changent encore de voie, ce qu’ils auront acquis ne sera jamais perdu !

Discutons, discutons, discutons

Au lieu de faire des suggestions, laissez votre enfant vous parler de ce qui le passionne. Rebondissez sur ses propos. Utilisez des questions ouvertes au lieu d’affirmations. Par exemple, au lieu de dire : « Tu aimes vraiment dessiner. Peut-être deviendras-tu un artiste ! », vous pourriez dire, « J’ai remarqué que tu passes beaucoup de temps à dessiner, qu’est-ce qui te plait dans cette activité ? » Vous pourriez être surprise par sa réponse.

Faire la paix avec un avenir inconnu

Impossible de garantir que vos enfants choisiront une carrière qui marie parfaitement leurs passions, leurs personnalités et leurs forces. Mais vous pouvez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour les aider à mieux se connaitre. Ce qu’ils en feront leur appartient !

Invitons Aristote dans notre IEF

Invitons Aristote dans notre IEF

Aristote est célèbre pour son incroyable capacité à communiquer une idée de façon claire et convaincante. Il constitue une référence en matière d’éloquence. Lorsque qu’un enfant maîtrise un sujet, il devrait être en mesure de transmettre le concept ou l’idée à autrui. Utiliser les canons de la rhétorique d’Aristote est un excellent moyen d’aider vos enfants à développer leurs compétences de communication.
Nul besoin d’être un prof de Lettres classiques pour bénéficier de ces outils. Sans le savoir, il est très possible que vous en utilisiez déjà certains lorsque vous instruisez vos enfants.

Une petite définition pour commencer, avec l’aide de Wikipedia : « La rhétorique est à la fois la science et l’art de l’action du discours sur les esprits. La rhétorique est d’abord l’art de l’éloquence. »
La rhétorique traditionnelle comportait cinq parties :
• l’inventio (invention ; art de trouver des arguments et des procédés pour convaincre),
• la dispositio (disposition ; art d’exposer des arguments de manière ordonnée et efficace),
• l’elocutio (élocution ; art de trouver des mots qui mettent en valeur les arguments → style),
• l’actio (diction, gestes de l’orateur, etc.)
• la memoria (procédés pour mémoriser le discours).

Chacune a un rôle important à jouer pour aider votre enfant à devenir un communicateur confiant, tant à l’écrit qu’à l’oral. Formez votre enfant à ces 5 principes et vous le verrez gagner en clarté et concentration lors de ses futures interventions orales. Qui sait s’il n’acquerra pas une maîtrise du discours comparable à celle d’Aristote !

1. Inventio

Le mot invention vient du latin « invenire » : trouver une nouvelle façon de résoudre un problème. Cette étape est celle de la connaissance du sujet, afin d’en maîtriser la matière. C’est par exemple :
• Identifier les personnes clés et les dates d’un événement historique
• Réfléchir à des façons de tester un principe scientifique
• Développer des problèmes d’échantillon pour démontrer un concept mathématique
• Rassembler des idées pour développer une thèse en analyse littéraire

Si un enfant passe suffisamment de temps à recueillir du contenu, à fouiller un sujet et à récolter tous types d’informations, il aura des idées de qualité avec lesquelles travailler au fur et à mesure qu’il fera sa présentation, qu’elle soit orale ou écrite, formelle ou informelle.

2. Disposio

L’arrangement est un défi pour beaucoup d’enfants parce qu’il exige une mise en forme stricte. Une structure formelle aide vos lecteurs ou auditeurs à suivre l’idée que vous voulez exprimer sans se perdre en chemin. Il existe de nombreuses structures capables de soutenir un discours bien fait. Celle de base se présente ainsi :

  • Introduction – donner des informations de fond sur le sujet que vous présentez, et en donner le plan (souvent en 3 parties)
  • Développement – trois sujets principaux en donnant suffisamment de détails pour comprendre ce que vous essayez de transmettre
  • Conclusion – rappeler à votre auditoire les trois principaux sujets et résumer votre message principal pour laisser votre lecteur sans aucun doute sur ce que vous essayiez de communiquer.

La création d’une structure claire pour une présentation orale est un aspect important de la communication efficace.

3. Élocutio

Ce n’est pas parce que vous avez une structure qu’elle doit être étouffante et formelle. L’élocution, c’est le style, et quand vous prenez le temps de choisir les bons mots, vous attirez l’attention sur certains points, afin d’émouvoir, d’expliquer ou de plaire à votre public.
Outre le choix du vocabulaire et le souci de clarté, les figures stylistiques restent un moyen sûr de capter un auditoire. En voici quelques-unes :

  • Allitération – répétition du même son au début des mots
  • Parallélisme – phrases qui ont la même structure grammaticale
  • Comparaisons – comparaisons en utilisant comme ou tel
  • Métaphores – comparaisons faites en assimilant deux choses

4. Actio

Même le contenu le mieux conçu peut tomber à l’eau avec une présentation terne. L’actio est la façon de délivrer votre message à votre public. A notre époque, il est important de s’assurer que votre enfant a accès à des outils visuels (qu’Aristote regrettait de ne pas avoir à sa disposition !) :

  • Powerpoint – un outil de présentation classique basé sur la diapositive
  • Prezi – un outil de présentation animé de style de conversation
  • Mysimpleshow – un outil amusant pour créer des vidéos explicatives
  • Genially – créer d’incroyables histoires visuelles et générer des expériences de communication hallucinantes.

Chacun de ces outils permet d’élaborer une présentation de qualité tout en affinant leur message. Ces outils s’appliquent à toutes sortes de communication, de l’écriture d’un exposé à la présentation d’un essai. Voici un exemple de discours réussi 🙂 :

5. Memoria

Il reste désormais à mémoriser cette présentation, surtout s’il s’agit d’un exposé oral ! En Grèce antique, si un orateur avait délivré son discours à l’aide d’un téléprompteur ou de ses notes, nul ne lui aurait accordé attention.
De la même manière qu’un acteur de cinéma ne lit pas son script lors du tournage de sa scène, mémoriser un discours donne au présentateur l’assurance d’une maîtrise du contenu et lui permet de se connecter à son public pour le convaincre ou le persuader.
Un enfant peut développer ses capacités mémorielles avec :

  • Un discours historique
  • Des passages de Molière, Aristote ou de Shakespeare
  • Des chapitres d’un roman
  • Un poème classique à intégrer dans un notebook
  • Un discours d’un film

Mémoriser un contenu de qualité fournira un modèle pour créer des présentations de bonne facture.

Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.

Nicolas Boileau-Despréaux

Crédit des images : By Староста КБ-11 – Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=33047286

Vous êtes une maman IEF quand…

Vous êtes une maman IEF quand…

Vous êtes une maman IEF quand…
  • On vous propose de vous faire un cadeau et que vous pensez tout de suite à du matériel pédagogique.
  • 90 % de votre coffre est rempli par des livres et du matériel pédagogique pour partir en vacances.
  • Vous passez votre temps à trouver un mur libre pour y mettre de nouvelles étagères prêtes à recevoir votre matériel pédago.
  • Vous faites un pique-nique au lac, le jour de la rentrée scolaire.
  • A 2 heures du matin vous êtes encore en train d’imprimer, plastifier, découper des cartes d’inspiration Montessori.
  • Quand votre salon se transforme en ferme pédagogique où sont élevés, des phasmes, des triops, des fourmis, des chenilles sans oublier les têtards. Est-ce qu’ils maîtriseront le cycle des animaux ?
  • Vous marchez sur du matériel de manipulation mathématique en trébuchant dans la salle de bains avant l’aube.
  • Le professeur embrasse le principal dans la salle des professeurs et personne ne fait de commérages.❤️❤️❤️

  • Vos enfants appellent les enfants des voisins des « prisonniers de l’école « .
  • Vous ne pouvez pas passer au rayon des produits alimentaires sans demander à votre enfant d’âge préscolaire le nom et la couleur de chaque légume.
  • Vous ne pouvez pas mettre vos produits dans votre chariot sans demander à votre aîné d’en estimer le poids et d’en vérifier l’exactitude.
  • Vous essayez de capturer (rapidement) l’énorme abeille qui a été assommée lorsqu’elle s’est accidentellement écrasée sur la vitre de votre voiture, afin que les enfants puissent la classer et l’inspecter.
  • Vous avez plus de livres documentaires jeunesse que la médiathèque de votre ville.

  • Votre salle de bain devient une serre à hygrométrie surveillée pour accueillir les plantations de toutes les graines et bulbes que vos enfants ont amassés ! Mais comment faire avec le baobab?
  • La première chose que vous faites quand vous êtes en vacances, est de visiter les bouquinistes et les librairies pour tomber sur LA ressource pédagogique qu’il vous faut.
  • Vous préférez mettre de l’ordre dans tes étagères pédagogiques plutôt que de passer l’aspirateur.
  • Il est 16 h et tout le monde est encore en pyjama en train d’observer l’éclosion des œufs de grenouille !
  • Vous passez des semaines à préparer une méthode de lecture à votre petit dernier et lorsque vous lui présentez, vous vous rendez compte qu’il sait déjà lire !
  • Vous passez la nuit à réfléchir au nouveau curriculum que vous allez créer ! Et si c’était un lapnote ?
  • Vous choisissez votre future maison parce que vous pourrez y avoir une salle d’école maison !

  • Votre conjoint sait que pour vous faire plaisir, il lui suffit de vous rapporter d’anciens manuels !
  • Vous vous passionnez pour des sujets que vous détestiez quand vous étiez à l’école parce que l’un de vos enfants s’y intéresse.
  • L’algorithme Facebook sait qu’il doit vous mettre des pubs sponsorisées sur la pédagogie et les activités manuelles.
  • Vos rêves sont peuplés de perles, de lapbooks, d’ammocètes et de diatomées.
  • Vous surveillez tous les jours les nouveautés et gratuits Carpe Diem !
  • La trouvaille d’une pince à escargot et d’un lot de boutons suffit à vous rendre heureuse pour la journée
  • Vous allez chez Cultura pour acheter des mines de critérium et vous ressortez avec 10 livres, 15 kits de sciences et encore des livres. Mince, j’ai oublié les mines !
  • Vous ne connaissez pas la date des vacances scolaires.

  • Lorsque vous êtes au cabinet d’aisance, vous entendez un enfant derrière la porte demander «  Hein maman les protozoaires , ça existe vraiment ?.
  • Quand la seule façon de se retrouver seul est d’aller sortir les ordures ménagères !
  • Les enfants scolarisés ont leur pause de midi pendant que les vôtres sont encore en train de prendre leur petit déjeuner.
  • Un enfant se coupe la lèvre, et après avoir vu que tout va bien, vous prélevez une goutte de sang pour l’observer au microscope !
  • Vous trouvez des animaux morts et envisagez de les récupérer pour les disséquer plus tard. D’ailleurs faut qu’on s’occupe du rat qu’on a congelé
  • Vos enfants sont toujours en train de demander « pourquoi ».
  • Vous réclamez et obtenez, une photocopieuse au lieu d’un bracelet de diamants pour votre anniversaire de mariage.

  • Vos enfants pensent que la meilleure façon d’apprendre l’Histoire est de s’allonger sur le sol, la tête posée sur le flanc de leur gentil chien. Ou les fesses en l’air, sous la table de salle à manger, avec une lampe de poche alors qu’il fait plein soleil dehors.
  • Votre mari peut entrer à la fin d’une longue journée et raconter comment s’est déroulée l’expérience scientifique rien qu’en regardant la maison.
  • Le seul débat sur le menu des repas scolaires est de savoir à qui revient le tour de cuisiner.
  • Vos voisins pensent que vous êtes fou parce que vous êtes une maman IEF.
  • Votre salle à manger officielle est maintenant équipée d’un ordinateur, d’une photocopieuse et de nombreuses étagères à livres. Il y a des affiches et des cartes éducatives sur tous les murs.
  • Vous avez des vers de farine qui poussent dans un récipient…exprès.

  • Vous êtes prise à parler toute seule, et vous prétendez que vous êtes en pleine réunion parents/professeurs.
  • Vous partez pour une journée de formation continue des enseignants parce que le directeur a besoin de sous-vêtements propres.
  • Vous ne pouvez pas passer un film sans signaler les anachronismes.
  • Vous rêvez d’une pièce (ou même d’une maison entière !) avec des étagères mur à mur, du plafond au sol.

  • Les murs de votre salle à manger sont décorés d’affiches du tableau périodique des éléments, de la carte de la lune, d’un tableau de conjugaison en espagnol et d’une copie de la déclaration des droits de l’homme ! Vous avez réussi à faire tenir la frise de la création de l’univers, de 13,50 m, au ras du plafond, sur les murs, du salon, de la cuisine, et de la salle à manger. Mais il faut monter sur une chaise pour en profiter pleinement… et déplacer la chaise au fur et à mesure…
  • Vous avez des enfants en pyjama sur tous les fauteuils (et les tables) …et ils lisent…pour le plaisir !
  • Vos enfants aiment vraiment passer du temps avec leur famille, même avec leurs frères et sœurs !
  • Votre progéniture n’est pas gênée d’être vue en train de jouer avec quelqu’un de plus jeune qu’elle !
  • Vous êtes connue de tous les bibliothécaires de votre ville. Ils commandent même des livres exprès pour vous ! Et c’est même vous qui leur conseillez lesquels prendre !
  • Vous pouffez de rire lorsque quelqu’un vous interroge : « Et la socialisation ? »

Rassurez-nous, vous êtes une maman IEF comme ça ? Non ? Alors dites-nous comment vous savez que vous êtes une maman IEF ! 

Les braves gens n’aiment pas que …

Les braves gens n’aiment pas que …

Vous êtes-vous déjà sentis gênés parce que vos enfants étaient encore en pyjama à quatre heures de l’après-midi ? Avez-vous déjà vous-même évité de participer à la conversation lorsque le sujet de l’heure du coucher est abordé avec d’autres parents ? Et l’heure du lever ?
Oui ? Alors avant de nous lire, écoutez cette chanson d’anthologie !

Cette idée de mauvaise habitude s’insinue facilement dans nos pensées ; et l’on pourrait s’imaginer que nous devons apporter des changements pour encourager notre tribu à se caler sur des horaires « standards ». Mais en vérité, nos soi-disant mauvaises habitudes constituent le sol fertile sur lequel s’appuie notre instruction en famille pour prospérer.

Les braves gens n’aiment pas que…les enfants veillent tard et fassent la grasse matinée


Votre enfant aime-t-il dormir ? Veille-t-il plus tard que ses camarades scolarisés ? Il existe pléthore de recommandations sur l’heure du coucher et la durée de sommeil. Je ne sais pas pour vous, mais avec mes quatre enfants, aucun d’entre eux ne s’est jamais glissé dans aucune de ces normes ! Au regard de ces normes, ils ont clairement de mauvaises habitudes de sommeil.
Mon fils aîné, alors âgé de 10 ans, aimait lire tard le soir : sa lampe de chevet brûlait encore à 23h00 ! Cela signifie aussi qu’il dormait plus tard que mes autres enfants. Au début, abreuvée par les conseils des médecins et des mamans, j’ai essayé de lui imposer un horaire plus en accord avec les « standards », mais j’ai vite réalisé que c’était peine perdue, et tout simplement contre-productif : il s’agissait du rythme naturel de son corps et son esprit. Le lendemain matin, quand il se lançait dans une conversation sur ce qu’il avait lu, je pouvais me rassurer : c’était un temps productif indispensable dont il avait besoin – ce n’est pas parce que je me couche avec les poules que je dois lui imposer mon rythme ! Qui suis-je pour faire obstacle à ce genre d’apprentissage authentique ?
Robin dormait dès 20h et faisait gracieusement tout le tour du cadran. C’est encore le cas aujourd’hui, lorsqu’il se couche à minuit, il se lève à midi 😊.
Corentin dormait peu. Couché à 21 heures, il se levait, en pleine forme, vers 5h30 et se pointait dans notre chambre pour nous informer que 1024+1024, ça fait 2048. Il avait 3 ans 1/2 ! Ses neurones étaient pleinement connectés dès potron-minet !
Benjamin, désormais âgé de 12 ans, n’a jamais été un grand dormeur. Tout bébé déjà, le mot sieste, même répété gentiment par une maman épuisée, le laissait totalement indifférent ! En ce moment, il se couche vers 22h30 et se lève à 7h00.
Heureusement, avec l’IEF, il est facile d’écouter les rythmes de chacun. Les noctambules peuvent profiter de leur soirée et étirer leur temps de sommeil sur la matinée. Je n’ose imaginer le désastre si j’essayais de forcer l’un de mes garçons à adopter les habitudes de sommeil de l’autre.
De fait, nous n’avons pas de mauvaises habitudes de sommeil. Nous avons des rythmes adaptés à nos besoins, qui peuvent évoluer dans le temps.
NB : Savez-vous que les habitudes de sommeil ont évolué à partir de la Révolution industrielle ?

Les braves gens n’aiment pas que…les enfants n’aient aucun emploi du temps

Mes parents m’ont souvent (trop ?) répété qu’avoir un horaire précis (stable, adéquat, normé, standardisé… remplacez « précis » par l’un de ces adjectifs, et vous obtiendrez le même conseil, répété à l’infini, par une multitude de parents sûrs et certains de leur bienveillance) est nécessaire pour nous permettre d’atteindre nos objectifs en ayant une vie saine.
Comme nombre d’entre nous, j’ai commencé à reproduire les modèles scolaires en imprimant de jolis emplois du temps au nom de chacun de mes enfants. Nous commencions vers 9 heures, avec une pause déjeuner et finissions vers 15h… Nous avons tenu, je dirais…, une petite semaine. Les lève-tard n’ont pas les yeux en face des trous, les lève-tôt ont déjà épuisé toutes leurs activités et veulent passer à autre chose. Et tout ce petit monde ronchonne ! Alors, prenant un virage à 180° (pas 360° dirait Corentin à 6 heures du matin, sinon, tu reviens au point de départ…), nous avons mis en place (en fait non, il n’y a rien à mettre en place !) le flux d’apprentissage en continu… que nous avons surnommé FAC 😊 !
Chacun mène ses activités à l’heure qu’il le désire, et nous choisissons ensemble des temps d’interaction à mettre en place pour partager nos envies, un atelier, une sortie…
Rien à voir avec de la paresse ! Nous travaillons/jouons/vivons à notre propre rythme et selon notre propre horaire.

NB : Et si on réfléchissait vraiment à cette histoire de temps ?

Les braves gens n’aiment pas que…les enfants mangent quand ils ont faim

Au fil des années, nos habitudes alimentaires ont évolué, et nos repas aussi. Chacun prend (ou pas) le petit déjeuner à l’heure qu’il le désire. Les lève-tard attendent le repas du midi (déjeuner en France, dîner au Québec) que nous partageons encore tous ensemble. Certains prennent un goûter, voire deux (c’est alors une collation), d’autres non. Et le repas du soir est souvent pris chacun de son côté, à l’heure de son choix.
Le repas pris en commun, nécessaire à la réunion de famille, perd cet aspect obligatoire avec notre vie « alternative ». Nous sommes ensemble 24h/24. Nous n’avons pas besoin de manger ensemble pour nous réunir et parler de sujets importants, ou pour resserrer les liens familiaux. La dimension sociale perd son sens, et l’on s’évite la tyrannie des repas en longueur si chers aux Français !
Finalement, cette liberté dans l’alimentation permet à chacun de trouver son propre rythme. Il aide les grands et les petits à écouter leur corps et à prendre conscience de ses besoins.

NB : Et pour en savoir plus sur les repas  et les rythmes alimentaires.

Les braves gens n’aiment pas que…l’on ait aucune référence scolaire

Lorsque nous avons décidé d’instruire nos enfants en famille, nous avons choisi de les inscrire au CNED. Cela nous offrait un sentiment de sécurité : une plongée dans l’inconnu oui, mais avec un parachute en cas de crash. Comme si nous avions besoin d’un fil à la patte pour éviter de nous épanouir !

Nul besoin de lever la main pour poser une question : lorsque l’un de mes garçons se pose près de moi pour une activité, les questions mènent la plupart du temps à des thématiques bien éloignées du sujet principal. Par exemple, avec Benjamin, nous avons lu Le quark et l’enfant (pour la deuxième fois, en fait), nous avons évoqué le tableau des éléments : il a fallu poser le livre pour explorer le tableau et comprendre (superficiellement pour le moment) sa classification… je ne sais trop comment, nous avons dévié sur les chimistes et j’ai commencé à lui présenter le père de la chimie, Lavoisier, et l’excellent dossier du CNRS. Et la conversation a dévié sur la place des femmes lorsqu’il a vu le tableau de Lavoisier et de sa femme :  et la question suivante a été sur le féminisme… puis la place des femmes en politique. Bref, vous l’aurez compris, il vaut mieux que nous ne suivions pas un emploi du temps strict, ni imposions d’étudier une matière chaque heure…

Ni notes ni tests : Je sais ce que je leur donne (conseille) à apprendre, ils m’étonnent toujours en en sachant plus ! Nous vivons ensemble, nous discutons, nous explorons, nous débattons. Sans test et sans classement, nous montrons à nos enfants que l’apprentissage est naturel et a lieu tout le temps. Nous montrons que nous valorisons l’apprentissage pour l’apprentissage et non pour la récompense. Nous voyons l’apprentissage comme un vaste océan plutôt que comme un bachotage perpétuel.

Standards scolaires : Nous savons tous que chaque apprenant est unique et apprend à des rythmes différents. Nous avons le privilège (le pouvoir) d’abandonner la progression standardisée. Bien sûr, elle peut être une ressource parmi d’autres pour y sélectionner des sujets qui intéressent nos enfants, mais nous n’en sommes pas les esclaves.

Terminer les manuels : Lorsque votre enfant a maîtrisé un sujet ou a juste besoin d’une pause, sautez une page ! Passez une section entière si nécessaire !

L’IEF permet de suivre une autre route…que les braves gens ! Et c’est ça qui est chouette. Comme le dit la chanson, on ne fait de tort à personne. Alors continuons à collecter, cultiver et maîtriser avec plaisir toutes les mauvaises réputations épinglées par nos braves sociétés standardisées ! C’est notre credo !

Et vous ? Quelles « mauvaises » habitudes cultivez-vous avec bonheur dans votre IEF ?

Direct Carpe Diem pour découvrir nos supports pédagogiques

Direct Carpe Diem pour découvrir nos supports pédagogiques

Carpe Diem participe au premier congrès virtuel de l’ACPEQ. Nous y animons un atelier de 30 minutes  destiné à présenter nos supports pédagogiques. Il sera suivi d’une période de questions/réponses, en direct.

C’est l’occasion de mieux connaître l’équipe derrière Carpe Diem et d’en apprendre plus sur tous les merveilleux supports pédagogiques que nous vous concoctons avec amour depuis plus de 10 ans 🙂 !

Vous avez hâte de découvrir nos ressources pétillantes, riches et révolutionnaires ?

L’atelier proposé par l’association Carpe Diem, vous offrira l’opportunité de faire fructifier ce trésor pédagogique dans vos maisons-écoles. Il vous permettra aussi de faire la connaissance d’une association née de la rencontre de six passionnés de pédagogie alternative ; une historienne de l’art et auteure jeunesse, une musicophile déjantée, une artiste scientifique, une informaticienne férue de pédagogie, une ethnologue professeur des écoles et un webmaster designer.

Vous vous demandez quels peuvent être nos supports pédagogiques exceptionnellement fantastiques et fun ?

Alors rendez vous dans notre atelier le 18 juin 2020 à 16H30 pour pénétrer dans le monde merveilleux des lapbooks, notebooks, lapnotes, jeux en chemise et autres surprises ludo pédagogiques de notre cru ! A très vite… bientôt notre trésor sera le vôtre  et nos supports pédagogiques n’auront plus de secrets pour vous !

Et des cadeaux Carpe Diem ? En voulez-vous ?

Chaque participant à l’atelier recevra un lapbook « La Tour Eiffel » :

Un tirage au sort désignera l’heureux gagnant d’un lot comprenant un lapbook (Le Corps humain), un jeu en chemise (Au fil de l’eau) et un notebook (La première guerre mondiale).

N’oubliez pas de réclamer votre bon de rabais de 10$ sur l’inscription, offert à tous les clients de Carpe Diem. Pour cela, contactez-nous sur Facebook ou par mail : contact@carpediem-education.fr.

Ciel ! Mes enfants sont bibliovores !

Ciel ! Mes enfants sont bibliovores !

Toute jeune maman, une de mes plus grandes craintes était que mes enfants n’aiment pas lire. Je suis une dévoreuse de livre. J’ai toujours plusieurs lectures en cours, à tous les étages de la maison et de mon cerveau, et pour toutes les occasions ! Je suis bibliophile. 📚 📚 📚 Et bibliovore.

J’ai été aussi bénévole dans les écoles et médiathécaire : dans ce rôle, j’ai vu tant d’enfants qui détestaient la lecture. Certains avaient des difficultés sous-jacentes non détectées, d’autres ont été poussés à lire trop tôt ou n’ont pas été exposés à l’objet livre.

Pour mes propres enfants, j’ai appliqué systématiquement les 10 points suivants. Et ça a parfaitement fonctionné : ils ont chacun leurs préférences, mais tous lisent, intensément. 📚 📚 📚

Apprendre à lire est une compétence, et comme pour toutes les compétences, la motivation intrinsèque est déterminante ! Pour que les enfants veuillent consacrer tout ce temps et tous ces efforts, nous devons leur fournir des tonnes d’expériences positives de lecture. Si lire leur est agréable, ils vont vouloir apprendre.

 

Entourez-vous de mots

Si vous voulez que vos enfants lisent, entourez-vous d’ouvrages ! Voici quelques idées :

  • Accès à une variété de matériel de lecture, des livres aux documentaires en passant par les magazines et même les BD !
  • Paniers ou étagères de livres dans chaque chambre et même dans les toilettes ! Chez nous, il y a des étagères remplies de livres dans toutes les pièces ! Bon…je sais, en plus d’être bibliophile, je suis bibliovore ! 🍴 📚 📚 📚 🍴
  • Étiquetez votre maison, comme les bacs à jouets et les tiroirs. Pas seulement pour que vos enfants fassent la différence entre le linge sale et le propre !

 

En tant que bibliovore qui se respecte : lisez à voix haute tous les jours

Lire à haute voix est le plus cadeau que vous puissiez offrir à votre enfant. En lisant à haute voix, vous lui permettez :

  • D’enrichir son vocabulaire
  • D’acquérir une culture générale
  • D’améliorer sa prononciation
  • De développer ses compétences d’écoute

Essayez de lire au moins un livre à haute voix à vos enfants chaque jour. Si le soir, vous êtes trop fatiguée, lisez en début de matinée.

Notre devise de bibliovore : « Lire un livre au petit déjeuner, bonne journée assurée ! » ou « Lire un petit peu beaucoup…c’est agréable ! »

 

Visitez la bibliothèque

Rien n’incite plus les enfants à lire qu’une visite à la bibliothèque :  lorsque vous êtes entourés par tant de nouveautés, il est difficile de résister. Et surtout, lisez-lui un livre dans le cocon de la salle jeunesse : rien n’est plus amusant que de se poser dans un autre lieu pour apprécier une toute nouvelle histoire.

 

Si vous voulez que vos enfants soient passionnés par la lecture, vous devez les laisser découvrir ce qu’ils aiment. Dans notre famille, chaque enfant a sa propre carte d’emprunteur et reste maître de ses choix. Chaque semaine, ils empruntent le nombre maximum de livres autorisés. Et quand vous avez 4 enfants en bas âges qui emportent tous 10 livres chacun…le retour à la maison vous laisse des souvenirs cuisants ! Ah …zut, il faudra y retourner pour les 10 vôtres !

📖Psst…Astuce de bibliovore (bibliomaniaque ?) : Si vous trouvez que 10 livres ne sont pas suffisant, et que l’un de vos enfants n’en prend « que » 8…l’air de rien, pensez à ajouter votre surplus sur sa carte !

Je reviens sur cette histoire de choix… En tant que médiathécaire, je recevais des classes pour des animations spécifiques. En fin de séance, les enfants étaient invités à sélectionner un ouvrage (les professeurs possédaient une carte au nom de la classe). Je me souviens de cette maîtresse qui vérifiait systématiquement l’emprunt de l’enfant, et opposait souvent son véto. Ainsi, un garçon de 9 ans, s’est vu refusé l’emprunt d’un album « parce que c’est bien trop bébé !  « Prends un roman », lui a-t-elle imposé. Je ne suis pas intervenue, c’était délicat face à la classe, mais j’insiste : lire un album n’est pas réservé aux enfants de moins de 5 ans ! Les adultes y trouvent aussi leur compte.

📖  Qui n’apprécie pas encore de mettre le nez dans un bon vieux Club des cinq, de relire la série complète de « La Petite Maison dans la prairie » ou les contes De Perrault ?

 

Saupoudrez de lectures fondées sur les passions actuelles de votre enfant

Les enfants sont toujours passionnés par quelque chose. Quelle est l’obsession de votre enfant en ce moment ? Réalise-t-il un lapbook sur un sujet précis ? Devinez quoi ? Incroyable : il y a un livre sur le sujet !

📖  Psst ….Astuce de maman prévoyante et avisée 😊 : Chaque semaine, pendant que mes enfants choisissent leurs propres livres, je sélectionne quelques livres supplémentaires en fonction de leurs passions actuelles. Puis, à la maison, je les laisse bien en vue. A tous les coups, on gagne : le livre est lu sinon parcouru !

 

Relisez, même lorsque vous n’en avez pas envie

Souvent, un de mes enfants s’approche de moi avec un livre que j’ai lu un million de fois : ce fut le cas pour les albums suivants : C’est moi Coin-coin ! – mes enfants (le plus âgés a 26 ans) et moi pouvons encore le réciter par cœur 😊 Et sommes toujours (presque) encore surpris de la chute « C’est moi Coincoin !) ! D’autres sont inoubliables : Je vais me sauver, Blaise Et Le Château D’Anne Hiversère, Devine combien je t’aime

📖  Psst …Astuce de bibliovore compulsives :  Les enfants apprennent par la répétition, alors ne vous découragez pas ! Si votre enfant vous redemande le même livre chaque soir, c’est qu’il en a besoin 😊 ! Et préparez-vous à répéter 1000 fois « c’est moi Coin Coin » en pouffant tout autant de rire à chaque fois.

 

Faites-en des tonnes !

En créant des moments mémorables, vous transformez la lecture en une expérience agréable pour votre enfant. Si le contexte instille l’amusement, les enfants ne pourront y résister ! Voici quelques idées pour démarrer :

  • Prenez quelques couvertures et blottissez-vous ensemble,
  • Pique-niquez et apportez votre histoire préférée
  • Planifiez une sortie en rapport avec le livre tout juste lu
  • Prenez une lampe de poche et lisez dans l’obscurité

 

Ne faites pas pression sur votre enfant pour qu’il apprenne à lire et devienne bibliovore

De nos jours, il y a tellement de pression sociale poussant l’enfant à lire de plus en plus tôt. Si la lecture est considérée comme une obligation, plutôt que comme un cadeau, les enfants ne s’y investiront pas ! Continuer à leur lire des livres les amènera, tout naturellement, à vouloir en faire autant. Et ne confinez pas la lecture à votre salle de classe ou école-maison ! On peut lire dans les arbres, sur une balançoire, sur le carrelage froid et même sous la pluie (eh oui ☹, nous avons dû acheter à nouveau C’est moi Coin Coin, car le petit canard avait pris l’eau…ce qui n’est pas incohérent, ma foi 😊!)

 

Prévoyez une lecture silencieuse chaque jour

Lire à haute voix est un fabuleux moment de partage. Pour autant, la lecture silencieuse est importante aussi. Dans notre famille, nous avons une heure de calme chaque après-midi. Ce temps est généralement consacré à la lecture. Même les plus petits, qui ne lisent pas encore, sont invités à feuilleter, en autonomie, leurs livres préférés.

 

En vraie bibliovore, montrez l’exemple

Lisez ! Les enfants apprennent en vous observant, alors donnez-leur quelque chose à imiter ! j’ai tendance à prendre des livres dès que je sors de chez moi ! Nous partons en week end ? J’ai au moins 5 livres dans ma besace !  Nous allons attendre un enfant à la sortie d’une activité ? Je prends au moins 2 livres avec moi…on ne sait jamais que l’attente s’éternise ! Et lorsque nous partons plus d’une semaine ? Chut…c’est un secret et je n’ai pas assez de doigts pour les compter !

 

En offrant à votre enfant de merveilleux moments de lecture, vous raffermirez les liens familiaux tout en lui offrant le plus incroyable des cadeaux : la découverte des univers littéraires et l’opportunité de perpétuer la tradition familiale du biblivore !

La socialisation en IEF ? On en parle ?

La socialisation en IEF ? On en parle ?

« J’ai hâte de voir Fred ce matin », dit mon fils depuis la banquette arrière de la voiture, alors que nous nous rendons au marché du mardi matin. On pourrait supposer qu’il parle d’un petit garçon, mais la personne qu’il est heureux de revoir aujourd’hui, c’est notre pizzaïolo préféré, Fred.
Fred est quarantenaire et a deux filles de dix-huit et quatorze ans. Il travaille dans son camion, sur les différents marchés autour de chez nous et nous attendons toujours avec impatience son sourire éclatant et sa nature énergique. Fred et Benjamin entament une conversation pendant qu’il prépare les pizzas et puis, juste avant de partir, Fred remet une poignée de sucettes à mon fils souriant.

« Merci! »

« Merci, Ben, d’avoir égayé ma journée », répond Fred.

Certains peuvent penser qu’il est étrange pour un enfant de sept ans de se lier d’amitié avec un adulte, mais pour notre fils, l’amitié n’a pas de restrictions d’âge. Il est très à l’aise et considérera tous ceux qu’il apprécie comme des amis, qu’ils aient deux ou soixante-douze ans.

Cette liberté de socialiser dans le monde réel, avec différents groupes d’âge, est l’une des forces de l’instruction en famille. C’est drôle parce que le manque de socialisation que nos enfants sont censés éprouver est une critique majeure de l’IEF.

Qui n’a pas entendu ces questions :
• Comment va-t-il se faire des amis ?
• Quand socialisera-t-il ?
• Qu’en est-il d’être avec des enfants de son âge ?
• Comment peux-tu rester à la maison tout le temps ?

Se faire des amis en IEF

« Tu veux être mon ami ? » demande Ben, tout en jouant avec des blocs au musée.
« Bien sûr ! » répond l’enfant.
Voila ! Une amitié naissante s’ensuit. C’est exactement ainsi que mon fils et beaucoup d’autres enfants hors école se font des amis.

Lorsque nous faisions nos courses en grande surface alors que nos filles étaient encore hautes comme 3 pommes à genou, elles avaient l’habitude de se diriger vers des enfants de leurs âges pour avoir des « topines ». Pourtant parfois les autres enfants scolarisés avaient un mouvement de recul pas très encourageant pour la socialisation ! Peut-être avaient-ils trop vu d’enfants dans leur journée d’école ? Trop de socialisation forcée tuerait-elle la sociabilité ?
Notre fille de 6 ans a réussi à se faire des centaines d’amis dans un club-junior de camping dans lequel nous l’inscrivions 1 à 2 heures par jour. Ce qui est fabuleux, c’est qu’aucun des enfants ne parlaient français ! Nous avions réservé nos vacances dans le seul camping qui se trouvait près de notre famille et qui était tenu par des Hollandais !

Benjamin, au parc, repère un garçon de son âge ; il va vers lui en se présentant : « Bonjour, je m’appelle Benjamin, j’ai 7 ans. Et toi ? » La semaine dernière, il a fait connaissance avec des touristes anglais. Même si leur amitié n’a duré que quelques heures, c’est une chance incroyable que d’avoir eu la liberté de les rencontrer.

Notre autre garçon lie facilement connaissance avec les invités que nous recevons dans notre chambre d’hôtes. Il engage la conservation avec eux et bien longtemps après leur venue et capable de les replacer et de se remémorer les moments privilégiés qu’il a passé avec eux autour de la table familiale.
Les enfants scolarisés à la maison participent activement à la vie. Ils ne sont pas mis à l’écart par un horaire ou un bâtiment. Ils peuvent apprendre et jouer partout où ils vont, et c’est pendant ces périodes qu’ils peuvent rencontrer toutes sortes de gens.

 

L’IEF est un atout pour la socialisation

Mon fils a des amis adultes, des amis de son âge, et des amis plus jeunes que lui. En bref…Il a des Amis !

Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas parfois timide. Parfois, il est plus réservé, et c’est normal. Nous avons tous des moments comme ça. Certains plus que d’autres. Mon fils aîné, même scolarisé ne fréquentait qu’un seul ami ; alors que mon deuxième garçon est invité à toutes les fêtes depuis sa plus tendre enfance !
Quand on est instruit en famille, on choisit plus facilement ses amis. Ils ne sont pas imposés par un groupe/classe, mais peuvent être choisis parmi toutes les connaissances et fréquentations de la famille ou parmi les personnes croisées dans leurs activités.

 

Âge et socialisation

Quand j’étais à l’école et que j’étais surprise à chuchoter à mon meilleur ami derrière moi, les enseignants disaient toujours avec désapprobation : « Nous ne sommes pas là pour socialiser. »
Donc, quand j’entends l’argument sur la prétendue non sociabilisation des IEF, je me sens vraiment confuse. Nous n’avons pas été encouragés à socialiser à l’école.
Plus tard, en tant que bénévole dans les écoles primaires ou maternelles, j’ai siégé à un comité chargé de minimiser le temps que les enfants devaient passer en pause (outre les récréations). Il leur fut attribué trois minutes pour utiliser les toilettes, prendre un verre d’eau, ou se rendre à la classe suivante.

Les écoles ne veulent pas que les enfants socialisent (et apparemment ils ne veulent pas qu’ils utilisent les toilettes non plus).
Beaucoup de gens pensent que les enfants ont besoin d’être avec d’autres enfants de leur âge pour développer des compétences sociales, mais pourquoi exactement ? Quel avantage y a-t-il à toujours se trouver avec des enfants exactement du même âge, plutôt qu’à échanger avec des gens d’âges différents ?

Comment est-il devenu normal pour trente enfants d’être dans une pièce avec des gens de leur âge, sauf un ou deux adultes dans la salle, qui se trouvent être ceux qui ont tous les pouvoirs ? En tant qu’adulte, je peux honnêtement dire que je n’ai jamais vécu une telle situation dans le monde réel en dehors de l’école publique. Même à l’université, mes classes étaient d’âges et d’intérêts mixtes. L’avantage ? Nous avons eu l’apport de tant de belles et intéressantes perspectives pour les sujets dont nous avons discuté.
Une division fondée sur l’âge des enfants n’encourage pas les compétences sociales. Beaucoup d’enfants qui fréquentent l’école publique hésitent à parler aux adultes. La relation hiérarchique entre maître et élève ne facilite pas le lien de confiance entre l’adulte et les enfants.

L’IEF, ce n’est pas la maison

Je ne sais pas pour vous, mais nous ne sommes pas tout le temps à la maison.
Il n’existe pas de règle selon laquelle une fois que vous êtes en IEF, vous devez fermer toutes vos portes et perdre tout contact avec le monde extérieur. Dans notre famille, le monde est notre salle de classe. Nous pouvons tout aussi souvent aller dans une aire de jeux, ou dans les bois, ou dans un musée. Pour nous, l’apprentissage ne se limite pas à quatre murs. Nous ne voulions pas que notre fils pense que seule l’école peut délivrer un savoir. Il est possible d’apprendre sans école !

L’IEF ouvre sur le monde, éveille les esprits et amène la tolérance et la paix.

SOS d’une maman IEF en détresse

SOS d’une maman IEF en détresse

On est lundi, je viens de me réveiller, mes paupières sont lourdes et mes yeux sont au bord des larmes. Les enfants commencent à se chamailler. Ça crie dans tous les sens. L’ado sur-hormonée titille le petit et le chien s’y met en renversant sa gamelle d’eau ! Rien qu’à l’idée de la journée IEF qui se profile, j’ai envie de pleurer. Pourtant je décide de commencer par notre routine habituelle :  un petit moment de lecture à haute voix avec les enfants ! Mais plus je lis, plus la tribu s’anime autour du petit-déjeuner au lieu d’écouter, et plus je me dis que je préfèrerais encore aller me faire arracher toutes les dents de sagesse chez mon dentiste que de continuer le récit de la Princesse Dézecolle et de son Prince de Motordu !

Mais la petite voix de la raison (Jiminy Cricket, sors de ce corps !) me chuchote (suffisamment fort pour que je l’entende malgré les cris du benjamin que son frère a sans doute égorgé !) : « Eh, continue, c’est ton boulot quand même d’instruire tes enfants ! ».  Alors, comme une grande fille raisonnable et cohérente dans ses choix, je poursuis sagement la lecture en serrant les dents (celles de sagesse que je possède encore !).

Mais, il aurait été plus judicieux de mettre en route l’enceinte mp3 et d’écouter une histoire enregistrée du Père Castor. Plus sage aussi de laisser la maman (pas l’instructrice !) siroter son thé en toute tranquillité (et en pyjama) pour qu’elle reprenne ses idées, planifie sa journée voire sa semaine dans le calme !

Avez-vous déjà vécu un lundi comme ça ? Non, certainement pas …vous êtes une femme parfaite doublée d’une instructrice géniale et triplée d’une épouse accomplie !

Osons le dire, l’école à la maison, c’est parfois assez difficile, mais j’avoue aussi que j’ai tendance à ne pas me faciliter la vie nonsco en tombant dans des schémas préconçus ou des mentalités absurdes. Je sais vraiment ce qu’il faut faire pour que l’IEF soit pourri. Et puisque je connais la recette, sur le bout de mes nerfs, je vous offre aujourd’hui un mode d’emploi efficace (et testé !)  pour que votre IEF soit un cauchemar !

1.Refuser de poser LE livre de référence de l’IEF

Vous savez ? Ce titre qui change la vie, qui est sur toutes les listes de lecture des familles nonscos bien pensantes et expertes ? Celui dont la simple vue engendre chez vous une crise d’urticaire. Mais que vous continuez à lire (à suivre, à mettre en place, à utiliser…) assidûment page après page pour que les enfants soient instruits en famille comme il se doit ? Remettez-le sur l’étagère, s’il vous plaît ! Vos enfants peuvent le lire eux-mêmes s’ils le souhaitent ! A sa place, choisissez un titre qui vous ressemble et qui vous fait piétiner d’impatience.  Il y a de fortes chances pour qu’au bout de quelques pages, vos enfants soient devenus complètement accro de cette lecture (site, pédagogie ou manuel).

On aurait aussi pu dire, ce site, ce manuel, cette pédagogie qui marchent chez les autres nonscos, mais ne fonctionne pas forcément CHEZ vous parce que vous êtes unique !

2. Ne pas oser faire l’école buissonnière !

Ouch ! L’hiver est parfois très long et très gris ! Pour préserver la santé mentale de toute la famille, si la météo matinale prévoit un réchauffement et une accalmie printanière, faites taire Jiminy et ne persistez pas dans votre routine d’école à la maison ! Sortez ! Emmenez l’école à l’extérieur pour profiter de l’air frais avec vos bambins !

Lisez notre article : l’ief au cœur de la nature !

3. Etre trop exigeante avec vous-même !

Vos enfants sont-ils suffisamment grands pour vous aider ? Si vous essayez de tout faire, de l’instruction en passant par le nettoyage et la cuisine, les courses, le repassage et la lessive, l’épuisement professionnel sera votre fidèle compagnon. Eh oui, on peut faire un burn out en ief !

Aujourd’hui quand ma liste hebdomadaire de choses à faire devient trop longue, je me demande si certaines tâches ne pourraient pas être accomplies par les enfants.  Et parfois, ils les font avec plaisir !

 

4. Etre trop exigeante avec vos enfants !

Si les acquis et les leçons rendent oppressante l’ief, et que vous avez l’impression que le travail à la table devient un sujet de conflit rendant l’atmosphère à la maison irrespirable, faites une pause et réfléchissez !

Quand je suis tentée de trop pousser mes enfants (et que je m’en rends compte !!!), je me questionne :  « Est-ce que les enfants ont vraiment besoin de savoir ça maintenant ? Est-ce que c’est pertinent pour leur vie en ce moment ? »

5. Ancrer votre instruction dans une crainte de l’avenir

Si l’instruction que je donne à mes enfants est inscrite dans une peur profonde pour leur avenir, leur emploi, ou leur intégration sociale, les résultats risquent de ne pas être beaux ! Il est plus utile d’apprendre ce qui nous est nécessaire aujourd’hui ! A quoi cela servirait-il d’étudier en tenant compte de tous les « si » imaginables ?

Et si le chômage ne régresse pas ? Et si ce métier était un métier d’avenir ? Et si ce job ne permettait pas de gagner correctement sa vie ?   Et si… ?  Et si… ?

Avec des SI on mettrait Paris en bouteille et nos enfants en cage !

6. Ne pas tenir compte de nos goûts et passions !

Ne poussez pas trop loin votre sacrifice personnel car il ne sera pas profitable à ceux qui vivent sous votre toit. Un parent qui manque de sommeil, ne sera pas au top pour faire l’école à la maison. Un adulte qui aura abandonné tout ce qu’il aimait pour enseigner à ses enfants risquera d’être aigri. C’est aussi à travers nos passions que nous sommes les plus aptes à enseigner nos enfants. Nous les instruisons à travers ce que nous sommes. Nous leur montrons la voie grâce à ce que nous apprenons et ce qui nous passionne.

7. Être trop matérialiste

On ne peut tout simplement pas créer une atmosphère tranquille et inspirante si l’aspirateur est toujours prêt à être dégainé ou si dès qu’on se déplace, on s’accroche à tous les bibelots en porcelaine de Limoges ! Pourquoi ne pas instaurer de temps en temps des jours fériés familiaux pour que vos grands enfants vous aident à faire le tri dans tout ce qui encombre vos pièces ? S’ils n’ont pas envie, déclarez l’ouverture de la   » semaine du cinéma « . Chaque jour, montrez-leur un film pendant que vous vous attaquerez à désencombrer votre maison pour que les apprentissages y soient plus productifs et moins périlleux !

8. Refuser de laisser de côté le niveau scolaire

« X est en CE2, donc cette année il doit maîtriser ceci, cela, et cela. » Embrassez la liberté que vous offre l’IEF, et la possibilité d’abandonner ces compartiments et catégories, ces cages scolaires. Votre enfant est un individu unique – ne devrait-il pas recevoir une éducation unique dans sa vie ?

S’il y a des choses que vous devez absolument étudier, faites-le. Mais assurez-vous de pouvoir toujours trouver une raison qui ait du sens à la question « Pourquoi ne doit-il pas passer à côté de ce chapitre ? Ensuite, blottissez-vous dans un canapé douillet avec votre enfant et découvrez ce qu’il aimerait apprendre – profitez du fait que vous avez le temps de le faire.

9. Comparer, comparer, comparer

Imaginez comme nos journées seraient paisibles si nous pouvions nous débarrasser de notre propension à comparer nos enfants. C’est si naturel de comparer nos familles avec d’autres familles, ou de comparer un frère ou une sœur avec un autre frère ou une autre sœur. Mais quand on joue à ce jeu tout le monde est perdant. Quand nous arrêtons, nous gagnons une liberté très chère.  Au lieu d’imposer à chaque enfant-élève des normes générales, il est plus utile de se demander : « Est-ce que cet enfant fait des progrès ? » C’est peut-être un détail qui pourra rapporter gros ! Essayons de nous concentrer sur ce qu’ils peuvent faire plutôt que sur ce qu’ils ne peuvent pas. On est sûres que cela encouragera au lieu d’intimider.

IEF

10. Oublier le plus important

C’est l’histoire classique du verre vide ou du verre plein.  Ou la tendance à se concentrer sur les détails de notre vie au détriment de la profondeur de notre quotidien. Lorsque nous prenons du recul (par exemple quand les plus grands quittent le nid) et que nous ralentissons (en sirotant notre thé pendant que Père Castor s’occupe de l’histoire !), nous pouvons redécouvrir les merveilles et la joie de notre IEF.

Mamans et papas, respirez profondément. Détendez-vous, ne vous prenez pas trop au sérieux !

Peut-être qu’éventuellement cela rendra notre IEF plus légère et vous évitera certains petits épisodes de cauchemar que nous avons vécus !

Dans la grande famille Carpe Diem, je voudrais…

Dans la grande famille Carpe Diem, je voudrais…

Chez Carpe Diem, les neurones travaillent à plein régime, jour et nuit. Des projets fusent, à toute heure, des idées nous empêchent de dormir, et quand un dossier nous tient à cœur, on abandonne tous les autres pour s’y perdre !

Puisque nous sommes géographiquement éloignés, nous partageons nos travaux sur Dropbox et discutons à travers Slack (hum…avec 5 canaux différents, car comme vous le verrez plus loin Isableue aime les discussions en ordre). Il n’est pas rare de se lever à 7h30 et d’avoir plus de 50 messages non lus sur (en vrac – ah ! Il faut aussi que je vous parle du vrac d’Axelle !) :

  • un nouveau projet sur les anémones de mer (ça va intéresser des gens, ça ?) qui vient s’ajouter à la liste des 173 à faire,
  • des photos d’Aurélie sur l’utilisation de son dernier JEC en classe maternelle, qu’il va falloir publier sur le site
  • une proposition : et si on créait un nouveau type de support, tu vois, un truc pluridisciplinaire qui serait aussi multiniveaux et hyper méga sympa et collant au socle commun ? …
  • une remontée de coquille : dans le Hérisson (créé en 2011), il manque une virgule page 12, phrase 3.

On en parle donc, de nos manies :

Isaplume, c’est l’Historienne de l’Art de la bande. Elle écrit, beaucoup.

Isableue, c’est la (trop ? fatigante ?) cartésienne : elle range, classe, nettoie, supprime, renomme perpétuellement. Non mais, sérieusement, qui s’amuse à retravailler les 130 fiches produits du site Internet tous les 3 mois ?! Epuisante !

Axelle, elle, crée des vracs. Quand elle ne sait pas où mettre ses fichiers pleins d’idées bouillonnantes, elle crée un dossier « vrac ». On a alors des « vrac Musique » ou un « vrac MLK » (devinez à quoi correspond cet acronyme – Axelle travaille actuellement sur un lapbook pour ce personnage historique). Bref, c’est une merveilleuse artiste 😉 !

Déjà, ça doit vous mettre la puce à l’oreille, ces deux manies qui semblent plus opposées que complémentaires…

Ellen écrit, écrit, écrit, puis dessine, dessine, dessine, crée, crée, crée et vidéote (si, ça existe !). Inarrêtable, tellement passionnée qu’elle en dit toujours plus… et que nous peinons à traduire ses propos 😊. On a deux trains de retard, mais on s’accroche ! Donc, dans les projets Ellen, il nous reste à traduire : Botanique, Le corps humain (4 modules d’environ 24 chapitres chacun avec des vidéos de plus de 3 heures pour chaque module…) et des tonnes de jeux gratuits. Une autre artiste ! Finalement, aussi épuisante que la cartésienne, rien qu’à suivre toutes ses activités.

Aurélie, elle, jongle avec les chiffres. Marketing, KPI, statistiques… elle prédit l’avenir d’un dossier dans ses tableaux comme dans une boule de cristal. Magique ! Elle assure aussi la partie traduction avec l’Education Nationale, en classant les produits selon le vocabulaire officiel. En cela, elle se rapproche de la cartésienne. Mais s‘en éloigne rapidement en divergeant vers les sciences « dites » molles (surtout celles qu’on n’apprend pas à l’école mais dans des branches obscures de la fac) et les arts 😉 !

Notre Webmaster, Corentin, laisse toujours passer quelques jours avant de répondre aux demandes des unes et des autres en courbant le dos, priant pour devenir invisible. « Peut-être vont-elles oublier ce qu’elles m’ont demandé il y a trois jours ? » se dit-il. Oui, ça arrive, mais c’est excessivement rare ! Donc, Corentin s’y attelle avec efficacité, en ronchonnant parfois (qui a dit souvent ?). Pas facile pour un webmaster aussi doué et rigoureux que lui de suivre les pérégrinations intellectuelles, artistiques, « maniaques » et « vraceuses » de toutes ces dames inventives !

Et puis, il y a tous les autres impliqués chez Carpe Diem :

Les enfants-cobayes de toutes et tous, qui commandent (que dis-je, réclament à grands cris), réalisent, critiquent les supports créés plus qu’un peu pour eux. Il y a Solveig, l’une des filles artiste, accro aux lapbooks, qui dessine (notamment pour Pierre et le loup), le papa d’Axelle qui a participé aux illustrations du dernier lapbook sur les océans, le mari d’Axelle pour les illustrations du futur MLK et le plus ancien Statue de la Liberté. Il y a Sylvain le mari d’Aurélie et le frère d’Isableue qui explique que non on ne peut pas écrire ça sur la musique, c’est pas comme ça que ça fonctionne !

 

Quand je vous dis que Carpe Diem, c’est une grande famille !!

On vous dit tout ce que les enfants non scolarisés n’apprennent pas

On vous dit tout ce que les enfants non scolarisés n’apprennent pas

Nous pourrions écrire des pages et des pages sur toutes les choses que les enfants non scolarisés apprennent grâce à leur instruction en famille. Nous pourrions vous expliquer comment ils ont appris à jouer aux hommes préhistoriques. Comment ils ont appris à allumer un feu avec un silex, à tailler des bâtons pour faire des pics pour les chamallows. Comment ils ont réussi à construire un abri pour y dormir, mais aussi un radeau pour naviguer sur le grand fleuve ruisseau du bout du jardin munis de cannes à pêche fabriquées par leur soin pour attraper des poissons imaginaires ou même s’attaquer au Kraken ! On pourrait aussi vous dire comment ils ont lu Hamlet ensemble ce jour-là, comment ils ont participé à des recherches sur les pollinisateurs en Australie, comment ils ont résolu des désaccords, négocié, trouvé des solutions à tout un tas de problèmes en y travaillant ensemble. Les occasions d’apprentissage étaient infinies.

Mais la plupart des gens ne s’en soucient guère. Tout ce qu’ils voient, ce sont des enfants non scolarisés. Ils ne sont pas assis derrière des bureaux, ils ne remplissent pas de fiches de travail, ils ne sont pas évalués. Les enfants ne peuvent-ils pas apprendre ce qu’ils sont  » censés  » apprendre s’ils le font d’une autre façon que celle de l’Education Nationale ?

Ce que les enfants non scolarisés n’apprennent pas

Premièrement, c’est faux. Ils apprennent tout, et bien plus encore. Ils l’apprennent avec joie, ils l’apprennent de façon significative et durable, ils le retiennent parce que cet apprentissage est pertinent et qu’ils n’ont pas à renoncer à leurs droits pour cette éducation.
Deuxièmement, vous avez raison. Il y a des choses qu’ils n’apprennent pas et que les autres enfants apprennent à l’école. J’y pense chaque fois que je les regarde ensemble. Mais vous vous trompez si vous pensez que cela m’inquiète. Je les regarde et je pense à tout ce qu’il « leur manque », et je suis satisfaite qu’ils n’apprennent pas cela.
Alors que la majorité des enfants sont assis à l’école et apprennent tout ce qu’ils sont « censés » apprendre à leur âge, dans telle ou telle classe, nos enfants « manquent tellement de choses. »

Ce que les enfants non scolarisés n’apprennent pas

  • Ils n’apprennent pas à douter d’eux-mêmes, ils n’apprennent pas l’échec à répétition, ils n’apprennent pas dès la maternelle qu’ils sont « nuls en maths » !
  • Ils n’apprennent pas qu’ils doivent toujours être meilleurs et faire preuve d’esprit de compétition.
  • Ils n’apprennent pas qu’ils doivent se concentrer sur l’avenir au lieu de profiter du présent.
  • Ils ne s’inquiètent pas du fait que les gens les testent constamment, les mesurent et les comparent aux autres. Sauf quand l’Education Nationale fait son contrôle à domicile, mais cette intrusion n’a lieu qu’une fois par an !
  • Ils n’ont pas été amenés à croire que les études sont plus importantes que la créativité, ou qu’être différent est une mauvaise chose.
  • Ils ne savent pas qu’apprendre est un « travail à éviter ».
  • Ils ne croient pas que quiconque sache mieux qu’eux ce qu’ils doivent apprendre.
  • Ils pensent toujours qu’ils sont responsables de leur apprentissage et qu’ils ont la capacité d’apprendre tout ce qu’ils veulent.
  • Ils posent leurs propres questions et cherchent des réponses, au lieu d’attendre qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire.
  • Ils savent qu’il y a plus d’une façon de résoudre un problème.
  • Ils n’ont pas été conditionnés à avoir besoin de pots-de-vin, des bons points et des carottes pour apprendre. Leur motivation intrinsèque n’a pas été freinée. Ils n’ont même pas appris qu’il y a une différence entre apprendre et jouer.

 

 

  • Ils ne s’attendent pas à ce que les gens soient méchants avec eux, à ce qu’ils les jugent sur leur apparence ou à ce qu’on les harcèle parce qu’ils se distinguent de la foule et sont hors-norme.
  • Ils ne se tournent pas vers les autres pour obtenir une approbation de leurs pairs, ni ne rabaissent les autres pour se construire.
  • Ils n’apprennent pas que leur valeur et leur image de soi dépendent de leurs notes ou des autres.

 

Ce que les enfants non scolarisés n’apprennent pas

Ils n’ont pas appris que les adultes sont plus importants, que leurs besoins et leurs désirs ne comptent pas, qu’ils n’ont pas leur mot à dire sur ce qui leur arrive. Ils s’attendent à être pris au sérieux, à décider de ce qu’ils veulent faire et à apprendre.

Oui, ils ont manqué une grande partie de l’apprentissage qui se fait en milieu scolaire. Mais ils sont loin d’en être désavantagés.

Ce n’est pas parce que cela ne ressemble pas à  » l’école  » que cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’apprentissage. En fait, sans les restrictions de la scolarité obligatoire, sans rester 8 heures assis à un bureau à attendre d’être gavé d’informations, l’esprit s’ouvre sur un apprentissage beaucoup plus vrai. Et, plus important encore, ils n’ont pas besoin de sacrifier leur identité ou leur confiance en soi pour une  » éducation « .

Les enfants instruits en famille sont des apprenants inspirés, passionnés, motivés, confiants et créatifs. Le fait que leur apprentissage soit très différent de ce qui se fait à l’école est plus que positif et salutaire. L’école est parfois incroyablement limitative et préjudiciable, tant sur le plan scolaire que social.

Si vous vous focalisez sur le fait que les enfants non scolarisés ne profitent pas d’occasions d’apprentissage puisqu’ils ne sont pas à l’école, c’est peut-être que vous vous concentrez sur le mauvais groupe. Non ?

Comment gagner un bon d’achat de 9 euros ?

Comment gagner un bon d’achat de 9 euros ?

Ce n’est pas un 🐟 d’avril : c’est le jeu du n’🥚de Pâques ! #jeucarpediem #concours

arpe Diem offre un bon d’achat de « N’oeuf € » à celui ou celle qui trouvera les 🥚 que la 🐔 de notre #lapbook https://bit.ly/2Sb3akP a pondu dans notre site.

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Pour participer : envoyez-nous un message privé (facebook) en nous indiquant le nombre d’🥚 que vous avez trouvé sur le site et la page où se trouve l’🥚gagnant (image illustrant cet article) !

A gagner : un bon d’achat de N’🥚euf € à valoir sur la commande d’un support (et un seul) de 9 euros ou moins. Résultat le 12 avril.

Lapbooks : questions fréquentes !

Lapbooks : questions fréquentes !

Voilà ! Un article qui compile les questions récurrentes que nous avons reçues depuis plus de 10 ans que l’Association Carpe Diem met à votre disposition des lapbooks de qualité, sur des sujets improbables 😊 !
Commençons par le commencement… Parce que nous n’en sommes pas tous au même point sur le chemin de la maîtrise de l’art du lapbook…

❓ Qu’est-ce qu’un lapbook ?

Finalement, je ne m’étendrai pas sur ce sujet ! Je vous laisse le soin de lire notre page.

❓ Combien de temps faut-il pour réaliser un lapbook ?

Et la question subsidiaire : « Vous faites combien de lapbooks par mois ? »
J’espère que cette réponse ne vous décevra pas. Je déteste quand les gens répondent à ma question par « Cela dépend. » Mais je ne vois pas d’autres réponses plus pertinentes !
Certaines personnes aiment lapbooker (eh oui, chez Carpe Diem, on adore inventer de nouveaux mots) en un temps record, et prévoient d’étudier une notion et d’en extraire une ou plusieurs activités… en une journée !
D’autres préfèrent jouer à la tortue et prennent des mois à finaliser leur lapbook.
De fait, ça dépend (encore !) quand même beaucoup des sujets :
– un lapbook sur un animal (grenouilles, chevaux, hérissons…) peut être réalisé en 2 ou 3 semaines, à raison d’une ou deux activités par jour.
– un lapbook sur l’Egypte antique, les Celtes ou le corps humain pourra s’étaler sur 2 mois.
– un lapbook sur le cerveau ou les éléments chimiques pourra vous prendre un an !

Pas de pression ! Vous pouvez prendre votre temps et stocker les activités jusqu’à ce que vous les assembliez dans le lapbook.

❓ Finissez-vous un lapbook avant d’en entamer un autre ?

Ou « Réalisez-vous plusieurs lapbooks en même temps ? »
C’est une question de style et d’organisation : aimez-vous lire plusieurs livres en même temps ? Ou devez-vous en finir un avant d’entamer le suivant ?
Pour le lapbooking, c’est la même chose. Il n’est pas question de bien ou mal faire : trouvez ce qui fonctionne pour vos enfants.

Les débutants préféreront terminer un lapbook avant d’en commencer un autre.
L’âge de vos enfants est aussi à prendre en considération : les plus jeunes peuvent se fatiguer facilement avec la découpe, le coloriage et l’écriture. Multiplier les sujets peut aussi prêter à confusion.
Au fil du temps, avec la confiance en vos capacités et celles de vos enfants, vous pouvez avoir deux ou même trois lapbooks en cours d’élaboration – un sur les colères de la terre, l’autre sur le Soleil et le dernier sur Noël.

❓Que faites-vous des lapbooks terminés ?

Les lapbooks sont très utiles, même terminés ! Ils peuvent être utilisés comme portfolios/traces écrites/production d’écrits lors des inspections de l’académie.
Les enfants aiment généralement revisiter leurs lapbooks de temps en temps, en regardant le travail qu’ils ont fait. Le lapbook est un excellent outil de révision !
De la même manière, les lapbooks peuvent être utilisés comme source de référence, pour rechercher un fait particulier que nous avons depuis oublié.
Les lapbooks doivent être stockés de manière à les protéger et à les rendre accessibles. Vous y avez investi tant d’efforts ! Vous aurez à cœur de les conserver de nombreuses années.
Ici, nous utilisons une caisse en plastique. Certains les stockent sous le lit, dans un carton à dessin, d’autres les réalisent de telle manière qu’ils puissent tenir dans un classeur.
Si l’espace de stockage est vraiment un énorme problème, vous pouvez toujours photographier les lapbooks et télécharger les photos sur Internet.

Lapbook légumes

❓Est-ce que nos enfants découpent et assemblent les activités ?

Ou le faisons-nous pour eux ?
Il s’agit d’un autre : « Cela dépend ». Plus l’enfant est jeune, plus maman aura besoin de découper les activités à l’avance.
Mais à l’inverse, plus l’enfant est âgé, moins maman ou papa aura besoin de réaliser les activités.
Voici quelques lignes directrices générales :
✂️Jusqu’à 7 ans – maman découpe, éventuellement colle et écrit les réponses sous la dictée de l’enfant (ou colle les étiquettes-réponses).
✂️De 8 à 10 ans – l’enfant donne son avis sur la conception du lapbook, le type de papier…, mais maman ou papa est encore mis à contribution.
✂️A partie de 11 ans – Maman devient coach et donne son avis.
✂️A l’Université…fais ce qu’il te plait ! (eh oui ! Certains afficionados en réalisent encore au supérieur !

Si vous avez des interrogations sur le lapbooking, n’hésitez pas à nous faire part de vos questions en commentaires !

 

Nos astuces pour mettre du peps dans l’instruction en famille !

Nos astuces pour mettre du peps dans l’instruction en famille !

1.      Mettez de la musique dans votre instruction en famille

1 ou 2 fois par semaine (plus si affinités !!!), vous pouvez demander à un professeur de musique d’intervenir dans votre école-maison et de mettre de la musique dans votre instruction en famille. Si vous n’avez pas les moyens de payer des leçons et pas d’amis musiciens qui pourraient s’en charger, vous pouvez faire entrer la musique quand même chez vous sans être un virtuose de la cornemuse ou du didgeridoo !

🎵  Collectionnez les instruments de musique et petites percussions à bon marché et non fragiles. Dès le plus jeune âge, vos Mozart en herbe pourront s’y entraîner.

🎵  Utilisez des ressources pédagogiques dédiées à la musique !

🎵  Branchez votre lecteur de CD ou votre mp3 et chantez sur de la musique de variété ou des ballets classiques !

🎵  Faites des rondes enfantines

🎵  Assistez aux auditions gratuites qui se déroulent dans les écoles de musique et les conservatoires de votre ville. Vos enfants pourront y découvrir toute la palette instrumentale de l’orchestre. Pensez à garder une trace des spectacles auxquels vous assistez (carnet de spectateurs, billets d’entrée…)

La pratique d’un instrument de musique est un plaisir, mais elle permet aussi l’apprentissage de la discipline et de la persévérance. Du point de vue cognitif, la musique crée des chemins mentaux qui facilitent l’apprentissage de la lecture et des mathématiques. De nombreuses études scientifiques ont prouvé que la musique avait aussi un impact plus que positif sur les processus de mémorisation et de maîtrise de soi.

2. Organisez un cours de cuisine avant le dîner

On y voir plusieurs avantages ! Premièrement, vous aurez des petites mains qui vous aideront à préparer le repas, deuxièmement, vous inculquerez à vos enfants de bonnes habitudes et des compétences culinaires. Et qui sait, vous ferez peut-être naître des vocations de marmiton ! Votre maison est bien le meilleur endroit pour enseigner ces précieux savoir-faire en toute sécurité.

👩‍🍳 Prévoyez environ 30 minutes avant l’heure du dîner et utilisez-les pour enseigner à votre enfant les techniques culinaires de base. Selon l’âge de vos enfants, vous pouvez leur montrer comment peler correctement les légumes, couper différentes sortes de fruits, lire une recette ou peser les ingrédients. Autant de compétences qui sont aussi utiles dans les apprentissages formels !

👩‍🍳 Vous pouvez aussi organiser un atelier pâtisserie et cuisine avec d’autres familles pratiquant l’instruction en famille.

👩‍🍳 Utilisez des ressources pédagogiques sur le sujet.

 

3. Sortez au musée !

Vous pouvez prévoir au minimum, une sortie au musée par semaine…plus si addiction !

Si votre enfant a une mémoire visuelle, la visite de musées sera pour lui, l’une de ses activités préférées de la semaine. Les sorties au musée seront le prétexte à faire naître la créativité de vos enfants. On vous conseille d’y aller en semaine quand les enfants scolarisés sont dans leurs classes ; vous aurez comme cela la Grande galerie de l’Evolution ou l’étage des impressionnistes presque pour vous tout seul !

🎨 Pensez à garder une trace (carnet pour s’amuser au musée, tickets…) de vos sorties artistiques pour les présenter lors de votre contrôle.

🎨 De retour chez vous, prévoyez des temps pour « dessiner à la manière de » ou tout simplement pour laisser aller leur créativité nourrie des belles choses qu’ils auront admirées.

🎨 Si les musées sont trop loin de chez vous, utilisez des ressources pédagogiques qui donnent une place de choix à l’art. Vous pouvez aussi créer un musée chez vous avec les œuvres de vos enfants-élèves !

 

4. Pique-nique au jardin

 

Quand les oiseaux chantent, que les coccinelles sont de sorties et que le soleil vous fait de l’œil, il semble que ce soit le moment d’externaliser votre instruction en famille !  Interrompez vos apprentissages à la table et faites une excursion au parc pour le déjeuner ou dans votre jardin. Laissez les enfants se promener, batifoler ou jouer sur le terrain de jeu pendant un petit moment. Ils feront de l’exercice physique, boiront un grand bol d’air pur et vous retournerez à vos leçons avec un sentiment de fraîcheur en plus d’un regain d’intérêt !

 

5. Fréquenter une bibliothèque

On a beau avoir des étagères qui regorgent de livres (voire dégoulinent),  la fréquentation d’une bibliothèque a quelque chose de magique. La visite à la bibliothèque rend parfois la lecture plus excitante quand on est enfant. Il pourra choisir les ouvrages qu’il veut découvrir et n’aura que l’embarras du choix parmi un nombre apparemment illimité de livres dans une variété de genres, de styles et de thèmes différents – c’est le paradis des arts du langage !

📚 Avec nos enfants nous gardions une trace des livres lus pour présenter cette liste lors du contrôle d’IEF. Ce cahier était en 2 parties, d’un côté la liste des ouvrages et de l’autre, des illustrations et/ou résumés de certaines lectures. La liste (à rallonge ?) de certains des enfants a bien souvent fait sensation auprès des inspecteurs du secondaire.

📚 Surveillez aussi le programme de votre bibliothèque, il y a souvent de bonnes animations auxquelles vos enfants apprécieront d’assister (contes, spectacles, ateliers de création, initiation à la reliure…)

📚 En ayant chacun leur carte de bibliothèque, les enfants apprennent aussi à se responsabiliser. Ils doivent notamment rendre les ouvrages en temps et en heure, et en prendre soin.

6. Une instruction en famille dans laquelle on mélange les supports mathématiques

Les mathématiques peuvent être une matière difficile pour de nombreux enfants (et leur maman ?), mais ce n’est pas irrémédiable. Pour en venir à bout, nous avons essayé d’utiliser une grande variété de médias pour stimuler les progrès de votre enfant tout en rendant l’apprentissage amusant. Voilà tout un tas de supports à mêler à vos apprentissages numériques :

  • 🔢 Des jeux vidéo (mes enfants ont tous joué à Timez attack pour apprendre les multiplications)
  • 🔢 Des jeux de société (Halli Gali, architecto…)
  • 🔢 des pliages en origami
  • 🔢 Des vidéos YouTube
  • 🔢 Des chansons accrocheuses
  • 🔢 Des manipulations issues de la pédagogie Montessori
  • 🔢 Des mathématiques impertinentes : un livre décalé qui propose des problèmes à résoudre complètement abracadabrants.

Vous serez surpris de constater à quel point le mélange des pédagogies et des types de supports peut aider votre enfant à maîtriser plus facilement les concepts mathématiques difficiles.

7. Sortez les lions de leurs cages !

Je ne vais pas vous l’apprendre, les enfants tournent parfois un peu en rond dans leur cage (même si elle est dorée en comparaison à l’école !). Les excursions au zoo sont un plaisir pour les enfants de tout âge (parents inclus) ! Le zoo offre également de nombreuses possibilités d’apprentissage. Votre enfant aura l’occasion d’explorer différents habitats, d’accumuler une multitude d’informations sur l’environnement et d’acquérir un nouveau vocabulaire.

  • 🐅Nous complétons souvent nos visites, par la réalisation d’un lapbook concernant un animal qui a retenu l’attention d’un enfant.
  • 🐅Nous réalisons aussi des fiches de notebooks sur telle ou telle espèce ou écosystème et continuons à nous informer à notre retour.

 

8. S’inscrire à des cours en ligne tout en faisant l’instruction en famille

L’apprentissage d’une autre langue présente d’innombrables avantages pour les jeunes esprits. En plus d’apprendre à respecter et à apprécier les autres cultures, on a constaté que l’étude d’une langue étrangère augmente la durée d’attention, améliore la mémoire et renforce les capacités de résolution de problèmes.

  • 💻Avec nos ados, les MOOC ont permis de rendre les apprentissages plus plaisant. Bien souvent ils choisissaient eux-mêmes leur contenu et leur langue et se montraient studieux et assidus.
  • 💻Les cours de langue en ligne sont pratiques car ils peuvent être suivis à tout moment de la journée. Cela offre une grande souplesse dans l’emploi du temps parfois fluctuant d’un adolescent qui fait l’instruction en famille.

 

9. Faites des sorties-nature

Il n’y a rien de telle qu’une promenade en nature pour éveiller les sens et la curiosité scientifique. On peut y aller sans but précis ou organiser des sorties à thèmes. N’oubliez pas d’apporter vos jumelles.

  • 🌳 Préparer une chasse au trésor
  • 🌳 Observer les oiseaux
  • 🌳 Faire une chasse aux feuilles
  • 🌳 Décrire un écosystème
  • 🌳 Faire sortir les vers de terre de leur cachette au printemps
  • 🌳 S’inscrire à la LPO

De nombreux jeux à fabriquer Carpe Diem vous permettront de poursuivre vos découvertes chez vous lorsque la météo ne se prêtera plus aux sortes nature.

10. Ajoutez des routines et des défis

Pendant plusieurs années non-scolaires (instruction en famille), nous avions pris l’habitude de commencer nos journées par des défis réalisés en famille. Cela nous permettait de mettre de la bonne humeur dans notre laboratoire des apprentissages. Ces défis seront choisis en fonction des centres d’intérêts des enfants et de l’instructeur !

  • 🥇 défis sports : faire quelques pompes ou étirements ou regarder une vidéo de coaching sportif en ligne !
  • 🥇 défis méditations ou prière : on pourra tirer au sort des postures de yoga à réaliser ou le nom de familiers ou sujets qui seront le thème de nos prières.
  • 🥇 défis dessin: enfants et instructeurs réalisent un dessin après avoir tiré au sort un sujet (citation, un mot, un thème, extrait de poème…). Aujourd’hui encore, mes enfants devenus ados, aiment feuilleter le cahier qui a servi à ces défis artistiques.
  • 🥇défi musique : chacun présente une pièce musicale ou l’orchestre ou la chorale familial le fait de concert.
  • 🥇 défi énigme : une devinette ou énigme est donnée en début de journée et chacun pourra essayer de la résoudre avant la tombée de la nuit.

 

Avez-vous d’autres astuces pour mettre du peps dans votre instruction En Famille ?

L’IEF au cœur de la nature

L’IEF au cœur de la nature

Si ce n’est pas une habitude prise dans la plus tendre enfance, l’exploration de la nature peut nous sembler aussi vaste que l’est notre environnement.  Il y a tellement de merveilleuses ressources à disposition qu’il est difficile de savoir par où commencer.

J’aime me laisser guider par les enfants lorsque nous partons à l’aventure. De temps à autre, il peut être amusant de suivre des fiches plus didactiques, mais j’apprécie aussi de simplement sortir pour observer et explorer sans autre ordre du jour que la découverte. Le plus, non négligeable de cette philosophie, c’est que cela signifie pour nous tous, beaucoup moins de préparation ! Voici quelques pistes et idées qui vous aideront à emprunter le fabuleux chemin des découvertes en pleine nature.

Dégagez du temps pour les sorties Nature

Si vous avez de la peine à prendre ne serait-ce qu’une heure pour des aventures à l’extérieur avec vos enfants, inscrivez-les sur votre agenda et respectez ces événements comme s’il s’agissait d’un rendez-vous immanquable. Il est facile de remettre à plus tard, mais ce sont pourtant ces moments privilégiés dans la Nature qui nous aident à ralentir, à prendre le temps de respirer et rendent nos esprits plus perméables aux apprentissages.

🌳Pas la peine de prévoir 3 heures de marche en pleine montagne ! Commencez petit, et si affinités, augmentez la durée de vos sorties petit à petit.

🌺Invitez des amis à partager ces moments avec vous ! Il vous sera plus difficile d’annuler lorsque d’autres seront engagés à vos côtés.  Mais s‘il s’agit d’observer la faune, préférez de petits comités.

Explorez la nature autour de vous

Nous négligeons souvent notre environnement proche lorsque nous recherchons des coins propices aux balades. Votre jardin et l’espace vert au coin de votre rue sont les lieux les plus adaptés à des observations quotidiennes.

🦋Lors de vos balades, encouragez vos enfants à ralentir le pas pour explorer et observer tranquillement. Les oiseaux et les papillons apparaissent quand le calme revient. Et qui sait, un écureuil pourrait venir vous saluer !

Voici quelques idées d’exploration :

  • 🐦 Attirez plus d’oiseaux dans votre jardin avec une mangeoire ou un nichoir. Placés-les de façon à être vus depuis votre fenêtre pour que les observations soient plus pratiques.
  • 🕸️ Organisez une chasse à la toile d’araignée.
  • 🦟 Recherchez les insectes sous les cailloux et les plantes.
  • 🐝 Versez de l’eau dans une soucoupe emplie de petits cailloux de rivière. Papillons et abeilles aiment les visiter et s’y attarder.
  • 🦋 Favorisez la reproduction de papillons, mantes religieuses, ou coccinelles. Il y a des kits disponibles. Relâchez-les dans votre jardin (si l’espèce élevée est compatible avec votre pays).
  • 🐜 Suivez une traînée de fourmis jusqu’à leur fourmilière.
  • 🔍 Proposez une chasse aux trésors de la Nature.
  • 🎶 Ecoutez les sons de la forêt en fermant les yeux.
  • 👩‍🌾 Aménagez un potager. Même petit : vous serez étonné du nombre d’insectes qu’il peut attirer.

Élargissez votre terrain d’exploration

  1. Faites une liste des balades sympas à faire aux alentours : celles accessibles pour 1 heure ou 2 et celles qui demandent une journée.
  2. Planifiez au moins une sortie dans un parc une fois par semaine. En y prenant goût, vous irez certainement plus souvent !
  3. Pour les balades plus aventureuses, faites une liste des réserves naturelles, CPIE, sentiers de randonnée, et des parcs nationaux suffisamment proches pour y prévoir une excursion d’une journée, mais assez loin que pour que cela ressemble à une aventure pour vos enfants.
  4. Gardez-vous une journée complète pour ces sorties. Même si le trajet est court, tout le monde sera peut-être fatigué en revenant. Pas la peine de prévoir du travail sur table à votre retour ! Terminez plutôt cette journée spéciale par un bon chocolat chaud, un thé ou un goûter en famille devant un documentaire.
  5. Nous planifions ces excursions deux fois par mois. Mais pas de pression, commencez à votre rythme, pour que cette initiative perdure et quelle reste un plaisir et non pas une obligation !

Ne vous compliquez pas la vie

Il existe beaucoup de livres, activités, et ressources pour l’étude de la nature, mais aucun n’est nécessaire : laissez vos enfants explorer en jouant.

Les seules fournitures de base dont vous avez besoin sont la crème solaire, le goûter ou le pique-nique, l’eau, la carte ou un plan, un chapeau et des vêtements de rechange. Les autres objets facultatifs sont :

  • Jumelles
  • Loupe
  • Boussole
  • Caméra
  • Journal de croquis de nature et crayons de couleurs
  • Guides d’identification
  • Sacs ou bocaux pour la collecte (si c’est autorisé)

 

Même si vous n’avez pas de connaissance en zoologie, botanique et autre sciences de la Nature, vous pouvez apprendre avec vos enfants. C’est tellement plus riche pour eux de vous avoir comme partenaire de découverte, plutôt qu’en tant que guide expérimenté. Laissez tomber les fiches pédagogiques et les feuilles de route. Inspirez, soufflez et profitez !

 

Merci à Stéphanie Boudaille-Lorin d’avoir relayé l’information sur le défi des 1000 heures, que nous avons adopté avec enthousiasme !

10 raisons d’utiliser des lapbooks

10 raisons d’utiliser des lapbooks

Lorsqu’on demande à nos différents utilisateurs, aux familles nonscos et aux enseignants que nous croisons pourquoi ils utilisent des lapbooks, voilà les raisons qui reviennent le plus souvent :

  1. Les lapbooks ne ressemblent pas à du travail scolaire : ils sont ludiques, artistiques et ne donnent pas aux enfants l’impression de travailler. Nos jeunes ont toujours eu vraiment hâte de faire leur lapbook ! Certains ont même épuisé le catalogue Carpe Diem !
    Lire notre article : 60 trucs formidables à ajouter dans un lapbook
  2. Les lapbooks sont de merveilleuses œuvres d’art et de culture que l’on peut montrer à sa famille (papa, grands-parents, grands frères…) et aux amis. L’inspecteur de l’Education Nationale appréciera aussi ce support lors de l’annuel contrôle d’IEF. Les nôtres ont toujours fait sensation. Surtout quand il y en a 3 ou 4 par enfant et par année non-scolaire !
  3. Les lapbooks sont un support excellent pour vérifier ce que les enfants ont appris et mémorisé. Ils permettent aux élèves de montrer ce qu’ils ont retenus en faisant preuve de concision et d’esprit d’analyse.
  4. Les lapbooks offrent aux enfants une grande autonomie. Utilisés dans le cadre de l’IEF, ils leur permettront de prendre en main leurs apprentissages, de choisir les activités à réaliser et le thème de leur lapbook clé en main. A l’école, les lapbooks sont facilement exploitables dans des ateliers en petits groupes et des moments d’autonomie.
  5. Les lapbooks ne sont jamais oubliés. Parce que lorsque les lapbooks seront terminés, les enfants y reviennent encore et encore. Cela signifie qu’ils revoient leur contenu et renforcent leurs connaissances. Le produit fini est quelque chose à chérir pour les années à venir ! Même lorsqu’ils intègrent l’enseignement supérieur, ils restent fidèles à ce type de support.
    Lire : Des lapbooks de mère en fille !
  6. La mémorisation des informations est plus facile dans les lapbooks parce que tous les types d’apprentissages s’y mêlent : pratiques, visuels, auditif et même olfactif (si vous appréciez comme nous les marqueurs parfumés !).
  7. Les lapbooks sont un excellent outil pour la pratique de l’écriture. Les enfants qui n’aiment pas écrire pourront y prendre goût pas à pas. Les plus jeunes se contenteront de rédiger quelques phrases puis de se faire aider des étiquettes de correction le plus grands s’’entraîneront à la synthèse et au résumé.
  8. Le lapbooking est peu coûteux ! Il suffit pour commencer de quelques feuilles, de stylos, crayons, ciseaux et le tour est joué !
    Lire notre article : Un tutoriel pour réaliser les mini-livres des lapbooks
  9. Le lapbooking permet aussi à l’enfant de faire des investigations complémentaires. Il apprend par ce biais les rudiments de la recherche documentaire et se prépare tout doucement à sa vie de futur étudiant !
  10. Le lapbook permet à la créativité de se développer. Il n’y a qu’à admirer cette galerie de chefs d’œuvre réalisés par des enfants de tous âges et classes !

Du lapbooking de mère en fille 2

Le virus des lapbooking sévit toujours en L3 ! Et Carpe Diem en est toujours aussi fier !
Voici un devoir d’anglais pour le premier semestre de Licence, rendu sous la forme d’un… LAPBOOK !

 

Elle est pour qui la bonne note ? Au lapbooking bien sûr !

Je veux instruire mes enfants, mais j’ai peur d’échouer

Je veux instruire mes enfants, mais j’ai peur d’échouer

Envisagez-vous l’instruction en famille ? Ressentez-vous de l’inquiétude dans l’idée d’instruire ses enfants Etes-vous angoissée ? Dépassée ? Et si vous échouiez ? Nous avons tous eu des inquiétudes, et des moments de doute ! Nous espérons que ces modestes conseils vous aideront peut-être à dépasser vos craintes.

L’IEF peut être un choix renouvelable… ou non

L’IEF n’est pas un choix définitif, à moins, bien sûr, que vous découvriez que l’aventure est formidable. Essayez-la pendant un an ! Accordez-vous un contrat à durée déterminée renouvelable ou transformable en CDI… si affinités. Si vous entrez en IEF en partant de l’hypothèse qu’il s’agit d’un essai d’une année, il n’y aura aucun sentiment d’échec si vous modifiez vos plans l’année suivante. Indiquez à tous que c’est une formidable expérience et que vous voulez voir ce qui se passe. Gardez toutes les options ouvertes.

Instruire ses enfants en étant épaulée

Un cours par correspondance peut vous faciliter la vie, car il fournit un guide de l’instructeur étape par étape et un programme complet. Au début, il peut être apaisant de s’en tenir à un programme clé en main au lieu de partir de rien. Il existe des lapbooks prêts à l’emploi, des cours complets et des notebooks qui vous faciliteront la tâche. Pour les petits, les jeux en chemise sont de bons supports pour éveiller leur curiosité. Puis très vite, vous pourrez prendre des libertés pédagogiques pour le plus grand bien de vos enfants. Vous apprécierez alors de choisir vos ressources en fonction de leurs centres d’intérêts et non des prérogatives de l’Education Nationale. Il s’intéresse aux Protozoaires ou à la calligraphie ? Dirigez alors, ses apprentissages dans ces domaines. Vous verrez que sa curiosité et sa soif d’apprendre ne s’éteindront pas.

 

L’IEF implique quelques incertitudes…

… et heureusement !

Le risque est implicite dans tout choix, et l’IEF n’en est pas exempt. Mais il y a aussi la possibilité d’une merveilleuse surprise à sortir de nos zones de confort pour explorer de nouvelles alternatives. Maintenant, pensez à vos plus grands regrets dans la vie. Qu’est-ce qui vous a empêché de faire ce que vous auriez dû faire ? N’était-ce pas l’angoisse de l’inconnu ? Ne laissez pas la peur vous éloigner des joies de l’IEF.

 

Que faire face aux questionnements ?

« Je ne saurai jamais enseigner les mathématiques ! »
« La science n’a jamais été mon point fort ! »
« Je ne peux pas apprendre à mon enfant à lire ! Je n’ai aucune idée par où commencer ! »

A notre époque, il est très facile d’externaliser les matières qui vous mettent mal à l’aise : choisissez parmi des ateliers de groupe, les cours en ligne, les tuteurs ou les professeurs particuliers. De nombreux supports vous permettent d’apprendre en même temps que votre enfant ; c’est le cas de toutes les ressources Carpe Diem, et plus particulièrement, les cours d’Ellen Mc Henry !

 

Faites ce qui fonctionne le mieux pour votre famille

Un échec n’est que le point de départ d’une réussite : testez différentes méthodes, adoptez-en une (ou plusieurs) et faites évoluer vos choix dans le temps ; c’est la grande force de l’IEF : avoir le choix !
Inspirez-vous des autres familles, mais ne tentez pas de reproduire leur fonctionnement au sein de la vôtre : vos enfants sont uniques, et vous aussi 😊 !

 

Quand l’ief rime avec succès

Vous saurez savourer la liberté qu’instruire ses enfants apporte :

  • L’éducation fait partie intégrante de chaque journée parce que l’apprentissage est continu !
  • Les sorties et les voyages se planifient quand vous le souhaitez.
  • Les jours de bibliothèque ne sont pas nécessairement le mercredi ou le samedi !
  • L’école n’a pas à commencer à 8 heures tous les matins. Vous pouvez choisir de partager un moment pédagogique avec votre enfant à tout instant, de jour comme de nuit !
  • Vos enfants progressent à leur propre rythme.
  • Vous pouvez suivre les questionnements et les passions de vos enfants.

 

 

N’hésitez pas à nous dire en commentaires quelles peurs vous avez dû surmonter pour vous lancer dans l’IEF !

Débuter en IEF : 6 règles apprises sur le tas mais pas trop tard !

Débuter en IEF : 6 règles apprises sur le tas mais pas trop tard !

Les familles qui vont débuter  en IEF ont tant de questions qu’elles se sentent submergées par l’information. Ce que l’on peut glaner au fil de ses lectures semblent trop souvent contradictoire : les blogs nous montrent des enfants toujours actifs et souriants, tandis que les témoignages sur les contrôles ressemblent à des films d’horreur. Alors, Carpe Diem apporte humblement sa pierre à l’édifice, en témoignant de nos 15 années d’IEF sans nous considérer comme des expertes ! Voici les meilleurs conseils que je peux donner aux gens qui commencent tout juste leur aventure d’instruction en famille.

1. Ne planifiez pas trop votre IEF !

C’est normal d’avoir de grandes ambitions et de vouloir tout faire, tous les jours. Au début de mon aventure en IEF, l’emploi du temps journalier comprenait toujours de l’art, des jeux et des activités pratiques, en plus des fondamentaux. Chaque semaine je planifiais au moins une sortie pédagogique. Et par sortie, je n’entends pas laisser mes enfants jouer avec leurs amis au parc (non, ça c’était la routine quotidienne). Nos sorties pédagogiques en famille se faisaient au musée, lors d’un atelier scientifique, ou en déambulant dans les rues de notre ville pour y découvrir les mystères de l’architecture de notre région (pas de lèche-vitrine bien sûr ! )…le tout sans oublier la parfaite panoplie de la maman pratiquant l’IEF, les attendus de fin de cycle, les livrets ultras pédagogiques, le carnet pour s’amuser au musée et le carton à dessin. Vous voyez de quoi je parle ? Inutile de dire que j’y ai brûlé très vite toute mon énergie.

👉Notre conseil : du calme, du calme. Respirez et allez-y tranquillement ! L’IEF nous donne l’opportunité de prendre le temps de vivre. Chaque jour ne doit pas se transformer en expédition culturelle ou sportive 😊.

 

2. Ne faites pas de comparaisons !

Si nous avons choisi l’IEF, c’est notamment pour que nos enfants puissent apprendre à leur rythme et non pour qu’ils brillent en tout (même si ce serait pas mal)! Quand votre meilleure amie vous bassine parle des quinze activités parascolaires de ses brillants enfants, vous pouvez avoir l’impression que de laisser courir en toute liberté votre sauvageon dans le parc est insignifiant et sans intérêt.
Mais la comparaison est contre-productive. En essayant de vous conformer, vous mettez une pression inutile à vos enfants, ainsi qu’à toute votre famille. Et surtout vous les empêchez de grandir à leur rythme comme vous vous l’étiez certainement promis en optant pour l’IEF.

👉Notre conseil : Donnez à votre enfant la meilleure et la plus adéquate des éducations (puisque c’est celle que vous avez choisi pour eux et êtes capable de leur donner), sans vous inquiétez de ce que font les voisins.

 

 

 

3. Appréciez le temps que vous avez.

L’instruction en famille est une grande responsabilité ; il est normal de s’inquiéter lorsque l’on va débuter en ief. Mais le temps avec nos enfants est si fugace que nous devons choisir consciemment de l’apprécier, minute par minute, jour après jour et mois par mois ! Les maths et la grammaire seront toujours là demain.
👉Notre conseil : Profitez de chaque jour que vous vivez avec vos enfants avant qu’ils ne quittent le nid. Même s’ils ne connaissent pas encore toutes leurs déclinaisons latines ! Nous vous assurons que jouer à un jeu de société, lire un livre, faire des câlins sur le canapé et regarder un film permet aussi de resserrer les liens familiaux en prenant le temps d’être ensemble…C’est ça aussi, instruire en famille !

 

4. Ne vous attendez pas à ce que vos enfants soient des clones

Même si leurs chambres s’apparentent souvent à une scène de guerre de Star Wars ou que leur barbe naissante et leurs cheveux en pagaille leur donnent des airs de Chewbacca, vos enfants se suivent mais ne se ressemblent pas. Ils ne sont pas des clones en matière d’instruction et de curiosité. Je croyais connaître l’IEF avec l’expérience que j’ai eu avec mon fils aîné. Mais le suivant m’a forcé à revoir ma façon d’enseigner ; quant au troisième, rien n’a fonctionné comme je m’y attendais ! Et ne parlons pas du quatrième qui vient à nouveau chambouler le train-train qui aurait pu s’installer !
👉Notre conseil : Préparez-vous à vous adapter à chaque rentrée IEF ! Chaque enfant a une personnalité différente et un style d’apprentissage différent. Certaines choses vont fonctionner ; d’autres non.

 

5. Soyez honnête avec vos enfants

Ne vous méprenez pas — les enfants n’ont pas besoin de s’occuper des problèmes des adultes. Être honnête ne signifie pas ne pas avoir de filtre. Mais cela sous-entend de les traiter comme des jeunes humains, adultes en devenir. Si vous passez une mauvaise journée, soyez honnête à ce sujet. Il suffit de dire : « OK, ce n’est pas la forme aujourd’hui ; Je passe une mauvaise journée. Regardons un film ou allons admirer le soleil se lever ! ». N’hésitez pas non plus à leur montrer que vous n’avez pas la science infuse et qu’il vous faut parfois vous documenter pour obtenir des réponses à vos interrogations. C’est ce la aussi : débuter en IEF.

👉Notre conseil : Soyez transparent lorsque vous n’avez pas la réponse. Il n’y a pas de honte à chercher sur Internet. Nous ne sommes pas des encyclopédies. Tout comme vous continuez d’apprendre tout au long de la vie, vos enfants, aussi, entretiendront leur curiosité naturelle.

 

 

6. Débuter en IEF, oui ! Mais amusez-vous et cultivez la curiosité !

Débuter en IEF, c’est amusant ! Vos enfants sont les personnes les plus intéressantes et divertissantes que vous ne rencontrerez jamais, et vous arriverez à passer toutes vos journées avec eux ! Oui, ça peut être épuisant si on ne s’amuse pas ! Ils ont plus de 20 ans devant eux pour tout apprendre, alors surfez sur leur curiosité quand elle pointe le bout de son nez avec ses questions lancinantes : « Maman pourquoi….. ???? Papa, tu savais que ….. Et toi, tu crois au…. ???? Même si leur curiosité peut vous amener à essayer de faire des bulles carrées pendant toute une journée !

👉Notre conseil : N’oubliez pas de prendre le temps de profiter de leur curiosité pour voir le monde à travers leurs yeux. Interrompez votre lecture pour répondre à une question et laissez-vous porter sur des chemins différents.

 

Voyez-vous d’autres règles à ajouter pour débuter en IEF ?

Carpe Diem à la pointe du progrès pédagogique !

Carpe Diem à la pointe du progrès pédagogique !

Pour toujours mieux accompagner les progrès de vos enfants, Carpe Diem a décidé d’ajouter à ses supports, quelques innovations pour accompagner le progrès pédagogique.
Appréciez-donc dès à présent :

  • 1er progrès pédagogique : Le QR code qui vous permet d’accéder au mode d’emploi de votre produit !
  • 2ème : Un lien direct vers la playlist Youtube et le tableau Pinterest dédiés au support en cours de réalisation.
  • 3ème  : Une découverte virtuelle de votre support et de sa fiche de présentation en un simple petit « clic » (bien placé 😊).

 

 

 

  • Un accès privilégié à des ateliers-jeux interactifs et multimédia spécialement conçus pour réinvestir les notions lues dans l’un des chapitres du support (art, musique…) : n’est-ce pas du progrès pédagogique? .

Les utilisateurs de nos lapbooks et autres supports seront informés par mail ou newsletter des produits ayant subis ce coup de jeune ! Ils pourront alors les retrouver dans leur espace de téléchargement et tester ces gadgets qui mettront du plaisir dans vos apprentissages !

A vos marques, prêts pour le progrès pédagogique… cliquez et scannez !

Les 10 secrets que les homeschooleuses ne vous diront jamais

Les 10 secrets que les homeschooleuses ne vous diront jamais

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je veux que vous sachiez que nous homeschooleuses, sommes, comme vous, des mamans qui désirons le mieux pour nos enfants. Gardez cela à l’esprit pendant tout le temps que nous allons oser vous dévoiler les secrets qu’aucune mère homeschooleuse ne voudrait que vous découvriez ! Vous allez entrer dans le côté obscur de l’IEF, celui où les stéréotypes hilarants sur l’école à la maison se révèlent être vrais ! On ne veut pas être hypocrites et faire semblant de vous dire toute la vérité, tout en vous cachant les « vilaines choses » qui jalonnent notre quotidien !
Honnêteté, intégrité et vérité (toute la vérité, rien que la vérité), seront donc les maîtres mots de cet article.
Aujourd’hui, nous avouons TOUT !

1. Midi : l’école est finie !

Il est arrivé régulièrement que nos voisins regardent avec de grands yeux étonnés, nos enfants en train de s’amuser dans le jardin, alors que la cloche de fin des cours n’a pas sonné dans les écoles de France et de Navarre ! Certains ont même parfois posé des questions. En fait, cela arrive très souvent que nous ayons fini nos apprentissages avant l’heure du déjeuner. Je devrais plutôt dire, rare est le jour où nos apprentissages formels débordent sur les après-midis ! Il ne faudrait tout de même pas que les maths ou le latin gênent notre digestion !
Nous commençons nos apprentissages vers 9 heures. Ah …zut, j’ai oublié que je devais dire toute la vérité, rien que la vérité. Nous aimerions que cela débute à 9 heures ! Mais aujourd’hui, les bébés homeschoolers et homeschooleuses de 12/15 ans , ont de plus en plus de mal à se réveiller. Parfois, on les voit arriver vers 10 h 00. A notre décharge, à partir du moment où ils sont (enfin) là, il ne se pose aucun problème de discipline, nous n’avons pas à attendre que l’enfant le plus lent de la classe rattrape son retard et personne ne devra faire la queue devant la cantine. Les enfants instruits en famille peuvent travailler à leur propre rythme, avoir un professeur pour eux tout seul. Il ne leur est donc pas impossible d’accomplir une journée de travail en seulement trois heures.

2. On fait l’IEF buissonnière.

Ouaip ! Nous réservons volontiers au moins une journée par semaine pour la visite des musées de notre ville, une sortie au zoo ou au jardin botanique. Nous aimons aussi les sorties pédagogiques avec les autres familles. Nous participons également à des excursions organisées avec notre groupe dans des endroits extraordinaires tels qu’une usine de bonbons ou de traitement de l’eau, une ferme d’alpagas ou un repair café. Plusieurs après-midis par semaine, les enfants ont leur cours de musique, de danse et de chant, leur club d’échecs de judo et de Taïchi. Alors… puisque aujourd’hui on est « transparentes » avec vous, il faut qu’on vous avoue qu’il arrive régulièrement que nos semaines d’IEF tiennent sur 3 demi-journées ! Mais ne croyez pas que nos enfants aient pour autant des lacunes sur le plan scolaire ! Bien au contraire, car nous sommes capables de boucler nos devoirs du CNED en 2 semaines intenses s’il le faut ou de réaliser un lapbook complet en 3 jours. J’en connais même, parmi nos enfants qui ont appris à parler l’espagnol (Ah non ! Je précise, pour plus de transparence ; l’argentin) en 6 mois ! L’un de nos fils, qui avait l’âge d’être en 4ème a bouclé le cours complet sur les éléments chimiques en moins d’un mois ! Alors que l’inspecteur nous a affirmé que sur certains chapitres, il dépassait le niveau de 1ère S ! Lorsqu’elle avait 6 ans, ma fille était capable de vous citer de tête, les composantes du système squelettique, du système nerveux, du système respiratoire et du système circulatoire, ainsi que leurs fonctions. Mon autre fils « codait » avant de savoir écrire son prénom en attaché ! Pour les multiplications ou divisions, nul besoin de calculatrice, à 6 ans, il « arrangeait » mentalement les quantités afin de visualiser rapidement la solution : laissé libre d’aller au bout de sa curiosité, il s’est inventé une méthode pour dénombrer. Pourquoi ? Parce qu’il faut moins de temps pour apprendre à la maison qu’à l’école – et que nos enfants ont tout leur temps pour apprendre ce qui les passionne. Alors ce serait dommage de se priver de faire l’école à la maison buissonnière quand on est des homeschooleuses qui se respectent !

3. Et il y a même des mois qui passent…

…sans aucune instruction formelle. Gloups…je n’ai pas eu le courage d’écrire toute la phrase d’un seul bloc ! Quand le petit dernier est arrivé, pas facile de concilier, l’allaitement, les couches et les cours ! Mes plus grands enfants se sont alors pris en charge dans leurs apprentissages informels. Les voisins et les membres de la famille ont toujours été impressionnés par leur maturité et leurs capacités d’adaptation. Ils ont profité de ces moments particuliers et privilégiés pour apprendre à cuisiner et à nettoyer, parce qu’il n’y avait aucun moyen pour que je puisse tout gérer seule avec mon petit dans l’écharpe de portage. Au début, je ne me suis un peu inquiétée de ces mois d’autonomie. Mais le résultat a été plus que probant ! Mon aînée a passé son Bac en candidat libre avec mention, le 2ème a intégré le lycée pour y préparer un Bac S sans difficultés, la 3ème a elle aussi rejoint le lycée et je suis fière de dire qu’elle est la meilleure de sa classe. Cette expérience m’a appris à ne plus m’inquiéter lorsque notre vie familiale nous « oblige » à sécher des cours. En fait, nous avons l’impression que voyager, déménager, faire des travaux, vivre est souvent bien plus formateur que l’école. Alors nous nous gênons de moins en moins pour visiter, partir en vacances et découvrir l’école du monde. Finalement, « prendre l’air » est incroyablement bénéfique pour les homeschooleuses que nous sommes– l’apprentissage formel est bien plus rapide après des marches dans le vent !

4. Mes enfants ne savent pas en quelle classe ils sont.

Lorsque nous recevons du monde à notre table d’hôtes, nos invités sont surpris quand nos enfants ne savent pas répondre à leur sempiternelle habituelle question « En quelle classe es-tu » ? Récemment, le dentiste a demandé à mon enfant de 15 ans dans quelle classe il était. Déjà que ce n’est pas facile de parler lorsque la roulette zigzague sur les dents, mon fils a marmonné un « Troichième » à peine audible, mais très postillonnant. Je l’ai corrigé après un petit temps de réflexion, car il me faut moi aussi, toujours faire une gymnastique mentale pour me remémorer les équivalences âges/éducation nationale. J’ai pris l’habitude maintenant de répondre : il/ elle a l’âge d’être en…. Car les enfants instruits en famille travaillent à leur propre rythme, il est donc tout à fait fréquent qu’ils soient à cheval sur plusieurs niveaux (et sur plusieurs chaises aussi) en fonction de leurs centres d’intérêts et de leurs prédispositions. Et ça c’est chouette !

 

5. Zéro notes = zéro zéro !

L’Education nationale n’exige pas encore de bulletins de notes. Et tant mieux. Nous ne notons aucun des apprentissages de nos enfants (excepté lorsque les plus grands décident de suivre les cours du CNED). En dehors de celles qu’ils reçoivent de leurs correcteurs, je n’ai jamais mis de notes aux travaux de mes enfants. Attention, cela ne veut pas dire que je ne surveille pas leur travail, parce que je le fais. Au fur et à mesure qu’ils terminent leur tâche, je la vérifie, puis je le leur rends. S’il y a des erreurs, l’enfant corrige et je vérifie à nouveau. Et nous faisons cela jusqu’à ce que l’exercice soit « maitrisé ». Si je donnais des notes à mes enfants, ils auraient tous des 20 de toute façon. C’est pour cela aussi que nous ne faisons pas de tests ni d’interrogations, ni même d’oraux !
Vous savez que de plus en plus d’écoles (surtout après le bac) appliquent désormais ce principe chère aux homeschooleuses : pas de notes, mais des projets à réaliser (seul ou en groupe). Le projet est présenté devant un jury, qui le valide ou non. Un projet non validé peut être représenté plusieurs fois, sans jugement.

6. Des homeschooleuses qui oublient les tests de niveau.

ô, bénédictions joyeuses – pas de tests ! Pas de tests standardisés, pas d’évaluations de fin d’année, pas de tests de fin de cycle. Pas de tests ! Sauf bien sûr si l’un des enfants souhaitait retourner dans le cursus standardisé. Mais à part ça, non, non, non, non, non !

7. Je n’apprends pas à mes enfants à rédiger.

Mes enfants aiment jouer à des jeux de grammaire et ils adorent la littérature en tous genres. Mais ils ont tous, pendant longtemps détesté écrire sur commande. Des années après l’IEF des plus grands, j’ai appris qu’en fait, ils ne cessaient d’écrire. Des journaux intimes, des livres à rédiger entre sœurs, des BD, des manifestes politiques etc… Lorsque j’ai souhaité avoir une eu bonne conscience en les « obligeant à écrire », mes enfants doux à l’ordinaire et sans grosses colères se sont transformés en monstres hurlants au visage tordu par la rage ! J’ai essayé toutes sortes de programmes différents. J’ai tenté d’écrire des cours, j’ai même engagé un professeur privé. Rien n’a aidé. Alors j’ai abandonné ! Cela m’a d’abord culpabilisée. Jusqu’à ce que mon aînée rédige sa première dissertation avec un professeur de la Sorbonne sans y avoir été préparée. Elle a reçu la meilleure note de la classe et a été félicitée pour sa maîtrise de la langue française. Je crie maintenant sur les toits que nous, les mamans homeschooleuses, n’avons pas besoin d’enseigner à nos enfants tout ce qu’il faut. Notre priorité doit plutôt être d’inculquer à nos enfants le goût d’apprendre et la manière de rester curieux. C’est vrai que j’apprécie quand l’un ou l’autre aiment les jeux de langues, la littérature et la philosophie car je ne peux vivre sans. Pour d’autres, l’instruction en famille sans les maths et la chimie serait fade !

8. On ne sort en public qu’avant 18h.

Les homeschoolers et homeschooleuses sont gâtés ! Nous avons pour nous, la bibliothèque, les musées, les galeries d’art, les parcs, le zoo, l’aquarium, la patinoire, la piscine, les cinémas et tant de lieux désertés toute la semaine pendant les heures de classe. Lorsqu’il nous est arrivé de nous rendre par hasard égarement sur un lieu surpeuplé en fin de semaine ou pendant les congés scolaires, nous nous sommes empressés de rentrer chez nous pour ne revenir quand la place serait libérée ! Libérée, délivrée ….

9. Et la  » socialisation « .

Demandez à n’importe quel enfant de nos familles homeschooleuses, ils vous diront qu’après celle de la classe qu’il fréquente, la question qu’on leur pose le plus souvent est : « Et la socialisation ?  » Mais comment fais-tu pour avoir des copains ? ». C’est vrai qu’un troupeau d’enfants pour enseigner à vos enfants les « aptitudes sociales » d’un troupeau d’enfants ça doit être parfait comme socialisation ! Des enfants qui connaissent intuitivement la hiérarchie sociale et comment les jeunes les plus méchants et les plus en vue exercent tout le pouvoir. Des enfants qui manquent d’empathie et de maturité. Bref, notre famille est la meilleure mini société pour apprendre à vivre en société ! Respect et compassion y règnent bien plus que dans les cours de récréation.

10. On fait tout ça en pyjama chez les homeschooleuses

Si vous étiez une petite souris et que vous veniez nous observer lorsque nous faisons l’ief, vous pourriez remarquer que nous sommes pratiquement toujours en pyjama, pieds-nus et mal coiffés ! La maîtresse et les élèves ne s’en sont jamais plaint ! Ni l’inspecteur, à qui l’on ne dit pas TOUT, d’ailleurs 😉 !

La peur du jugement

La peur du jugement

La décision d’instruire ses enfants ne se prend pas à la légère. Nous assumons non seulement les devoirs parentaux, mais aussi la responsabilité de leur instruction. Personne n’instruit ses enfants par simple caprice. La plupart d’entre nous évalue les avantages, les inconvénients afin de prendre la meilleure décision.

 

Des doutes subsistent

Malgré tout, même une fois la décision prise, les doutes peuvent subsister. La peur du jugement des autres est une de ces craintes :

  • Votre famille n’est pas favorable à l’IEF.
  • Vos amis vous croient fou/folle (d’aliéner les chances de votre enfant d’entrer dans des écoles prestigieuses car il n’aura pas de dossier scolaire, ou de ne pas croire en l’école de la République qui sert d’ascenseur social, ou de tellement sortir des sentiers battus -et rebattus par des milliers de pieds – qu’ils se sentent désormais mal à l’aise en votre présence…)
  • Vous avez partagé avec enthousiasme votre décision sur les médias sociaux, ce qui a déclenché des réactions négatives.

Rien de tout cela ne s’est encore produit, mais vous êtes paralysé par l’inquiétude que cela pourrait se produire. Quelle qu’en soit la raison, cet article vous donne les moyens d’assumer vos choix en toute confiance et zénitude.

 

Soyez confiant dans votre choix

Il y a une raison pour laquelle vous avez opté pour l’IEF. Peut-être que c’est la qualité de l’éducation que votre enfant reçoit, ou peut-être qu’il a des besoins spéciaux ; il s’agit peut-être d’un choix de vie ou pour éviter le harcèlement… Parce que l’IEF est un engagement, prenez le temps de réfléchir profondément à vos raisons, éventuellement, écrivez-les. Ce sera le point de départ qui vous permettra de répondre aux « attaques » plus ou moins assumées de vos connaissances, vos amis, votre famille. En élaborant, à l’avance, un petit speech bien rôdé, on désamorce très facilement les réactions négatives : lorsque la personne en face de vous ressent la confiance et la certitude dans vos propos, elle est beaucoup moins encline à sortir des critiques sur un choix de vie que finalement, elle ne connait pas (mais comme il s’agit d’une « anormalité », elle ne peut s’empêcher de la critiquer).

 

Réalisez que les gens peuvent projeter leurs craintes sur vous

Quand des personnes vous disent : « Oh, je ne pourrais jamais faire ça! » « Comment allez-vous enseigner la chimie ?! » « Vous n’êtes pas inquiets pour la socialisation ?! » ou tout autre objection, soyez assurés que ces déclarations ne sont généralement pas à prendre pour vous. Souvent, ces questions en disent plus sur elles-mêmes que sur vos choix. Elles se rendent compte de leurs propres lacunes et impuissance à instruire leurs enfants et projettent ainsi leurs craintes sur vous. Lorsque vous êtes confronté à ce genre de situation, n’en prenez pas ombrage. Finalement, rassurez-les en les remerciant d’être inquiets pour vous et votre famille, mais que vous-même ne l’êtes pas !

 

Entourez-vous de personnes aux vues similaires

Créez votre tribu IEF ! Trouvez des amis à qui vous pouvez parler et qui vous donneront un coup de pouce quand vous en aurez besoin. Joignez-vous à un groupe Facebook de mamans IEF où vous pourrez évacuer si nécessaire. Savoir que vous n’êtes pas seul dans votre situation vous aide à vous sentir en confiance et à ignorer les jugements négatifs. Rapprochez-vous des associations d’IEF, participez à des rencontres locales ou nationales… Votre confiance ira crescendo et sans tremolos ! Chaque fois que nous faisons un choix hors norme, il y a forcément des craintes de gens qui remettent en question ce que nous faisons.

 

 

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Témoignage d'Isableue

Il y a quelques années, nous sommes partis au Canada. Un membre de la famille s’est effrayé de tant d’inconscience de notre part, alors que nous étions parents de 3 enfants de 3 à 8 ans. 5 ans plus tard, nous repartions du Canada, le même s’est affolé en nous recommandant chaudement de rester là-bas, la France ayant bien changé depuis notre départ. Puis il s’est ensuite inquiété de savoir nos enfants instruits en famille ; selon lui (qui, précisons-le, n’a jamais obtenu le bac, tout en étant scolarisé), nous obérions toutes les chances de nos enfants de poursuivre de grandes études… L’aîné a obtenu un Master, le second est en Licence 3, le troisième entame une formation de chef de projet digital, et tous ont eu le bac 😉 !

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Témoignage d'Axelle

Lorsque nous nous sommes lancés dans l’IEF, ma belle-famille, se posait beaucoup de questions sur l’avenir de « nos pauvres enfants ! ». Tous étaient très inquiets quant à la sociabilisation, les études supérieures et les diplômes. Mais très vite, en prenant du recul, en les observants et les comparant (bof !) aux autres petits enfants scolarisés, papy et mamy se sont rendu compte que nos jeunes n’étaient pas si malheureux que ça. Mieux, ils reconnurent qu’ils étaient bien plus curieux, calmes et épanouis et parfois même plus sociables que certains de leurs autres petits-enfants qui couraient toute la journée de la nounou à la crèche en passant par l’école et la cantine. A partir de cette prise de conscience, les regards devinrent bien plus bienveillants. Nos « homeschoolés » se sont même vu offrir des livres et supports (choisis par nous !) pour les accompagner dans leurs apprentissages. Malheureusement, aujourd’hui ces grands-parents ne sont plus là pour voir le « travail accompli », mais je suis satisfaite que, de leur avoir laissé le temps de nous observer sans faire de prosélytisme, leur ai permis de changer d’avis.

La fable : Le père, l’enfant et l’âne.

Un enfant demande à son père :

– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?

Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire :

– Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :

– Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :

– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :

– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Arrivés à la maison, le père dit à son fils : –

Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.   Fais ce que tu aimes et tu seras heureux !

(Texte extrait de ce site : http://unpeudetao.unblog.fr/le-pere-lenfant-et-lane/)

Forum Mondial de l’Education Non Formelle

Forum Mondial de l’Education Non Formelle

Le Forum mondial de l’éducation non formelle a eu lieu du 9 au 11 décembre, à Rio de Janeiro (Brésil).

Les plus de 400 participants et organisations au Forum mondial de l’éducation non formelle ont lancé aujourd’hui un appel collectif à l’action. Son but est de se donner les moyens de rendre autonomes des millions de jeunes dans le monde entier grâce à l’éducation non formelle.

Principal objectif du Forum, la Déclaration de Rio sur l’éducation non formelle est un programme d’action ambitieux qui recueille les idées et les contributions des participants  à l’événement. Son objectif est de jeter les bases et définir une orientation pour garantir un avenir pérenne à l’éducation non formelle.

La Déclaration de Rio a été élaborée dans le cadre d’un processus actif et participatif impliquant des sondages numériques, des groupes de discussion et des laboratoires d’innovation qui se sont tenus pendant les trois jours de l’événement.

Les résultats des discussions ont permis d’évaluer l’état de l’éducation non formelle, reconnue par tous comme vecteur du développement des jeunes. L’ensemble des participants est arrivé à un consensus sur les mesures à prendre pour faire progresser l’éducation non formelle afin d’offrir à la jeunesse, l’opportunité de devenir des citoyens actifs du monde.

En tant que voix collective, la Déclaration de Rio appelle à la reconnaissance du droit à l’éducation non formelle, à des méthodes d’apprentissage plus novatrices, à un investissement accru et à des partenariats plus solides. Parmi les préconisations figurent la promotion d’approches de l’éducation non formelle fondées sur des données scientifiques, un investissement plus fort dans les solutions technologiques et numériques et une meilleure coordination entre les partenaires de l’éducation non formelle.

Co-convoqué par l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS), l’UNICEF, l’UNFPA et le Bureau de l’Envoyé du Secrétaire Général pour la Jeunesse (OSGEY), en collaboration avec « The Big 6 » (YMCA, YWCA, WOSM, WAGGGS, IFRC, IAA), le Forum a réuni plus de 400 participants de plus de 70 organisations internationales, organisations de jeunesse et entités des Nations Unies du secteur éducatif non formel.

(Présentation traduite du site officiel, en anglais)

 

Samed’IEF !

Samed’IEF !

On le sait, ça vous manquait (énormément ?) de lire nos expériences, réflexions et humbles conseils en matière d’instruction en famille. On a même cru comprendre que certains avaient du mal à s’en sortir sans nous lire 😉.
Alors…Nous sommes heureuses de vous annoncer que nous allons (enfin ? à nouveau ?) vous soulager de tous vos maux par nos mots ! Dès samedi prochain, nous mettrons en place une nouvelle routine dans notre blog : Le samed’IEF !

C’est quoi le samed’IEF ?

Un samedi tous les 15 jours, entre nos courses au marché, le ménage hebdomadaire et le retour de nos « homeschoolés » devenus étudiants, nous vous proposerons un article sur nos premières expériences d’instruction en famille (il y a 15 ans) et notre vécu présent avec nos plus jeunes. Vous y trouverez des témoignages, des conseils pratiques mais aussi sans concessions, nos doutes et nos loupés ! N’hésitez pas à nous poser des questions ou à nous faire part des sujets que vous jugeriez opportun d’aborder ! A bientôt de vous lire et de partager avec vous notre quotidien !

A samed’IEF !

10 peurs en IEF (et comment les surmonter)

10 peurs en IEF (et comment les surmonter)

Soyons clairs ! Il y a 15 ans, quand j’ai commencé « l’école à la maison », j’étais souvent effrayée. Yeux hagards, bouche pâteuse, et mains moites, je me demandais bien comment je pourrai franchir ce cap aussi haut que l’Annapurna et comment surmonter mes peurs en IEF.
15 ans de recul : quelle différence ! Je me rends compte, à présent, combien mes craintes étaient infondées et me félicite d’être venue à bout de ce qui a posteriori me semble plus ressembler à un ridicule monticule qu’à un sommet inaccessible.
On vous évite aujourd’hui que vous n’attendiez 15 ans avant d’être rassurée en analysants ensemble les 10 craintes les plus courantes en IEF. L’objectif est que vous puissiez y faire face – et plus important encore, les surmonter.

Allez c’est parti pour un trek sur monticule !

(suite…)